Tweet, vidéo, photo, blog,… un énorme volume d'informations apparaissent chaque jour sur les réseaux sociaux sous diverses formes et à une grande vitesse. Identifier automatiquement les fausses informations qui se répandent comme une traînée de poudre n’est pas chose aisée. Sauf que ce sera bientôt possible.
En effet, c’est l’objet du programme baptisé "PHEME" et sur lequel travaillent des chercheurs universitaires. Le but du nouveau système est de déterminer si la source est fiable ou pas. Ainsi cinq universités européennes, sous la direction de la faculté de Sheffield dans le nord de l'Angleterre, sont partenaires du programme baptisé "PHEME", mené sur trois ans avec des financements de l'Union européenne.
L'objectif est de vérifier en temps réel les informations pour permettre aux gouvernements, services de secours, médias et entreprises de répondre plus efficacement à des rumeurs infondées. D’après, le Times, une première version de ce "détecteur de mensonges" est attendue dans 18 mois. Selon Kalina Bontcheva de l'université de Sheffield, qui dirige l'équipe PHEME, ce projet doit identifier quatre types d'informations peu fiables: les spéculations, la controverse, la fausse information et la désinformation.
Et pour établir la véracité des données, Les chercheurs planchent sur trois facteurs. Il est question de l'information en tant que telle, un système de vérification via des sources fiables et la diffusion de l'information. Le résultat de cette recherche pourra apparaître sur l'écran de l'utilisateur. "Nous pouvons déjà traiter un énorme volume d'informations sur les réseaux sociaux, la vitesse à laquelle elles apparaissent et leurs formes. Mais il n'est pas possible actuellement de les analyser automatiquement, en temps réel, pour voir si l'information est réelle ou fausse et c'est ce que nous voulons parvenir à faire",explique Kalina Bontcheva.