Le matraquage publicitaire s’invite de plus en plus dans les smartphones. Nombreux sont ceux qui n’approuvent pas cette approche jugeant qu’il s’agit d’une intrusion non souhaitable.
Il faut savoir que le nombre d’applications mobiles cherchant à enregistrer minutieusement tous les déplacements des usagers à des fins publicitaires sont de plus en plus nombreux. Beaucoup d’utilisateurs de smartphones n’ont pas conscience de cette surveillance et à quel point elle peut être précise et potentiellement intrusive, comme le montre une enquête réalisée par The New York Times (NYT) relayée par 01net.com. Le NYT a détecté plus de 1.200 applications Android et plus de 200 applications iOS qui partagent les données géolocalisées avec des entreprises tierces.
Ce phénomène n’est pas nouveau, mais il prend de l’ampleur. Les publicitaires raffolent des données de géolocalisation car elles permettent de savoir quels sont les sites que fréquente un utilisateur : lieu de travail, magasins, hôpitaux, lieux de culte, établissements scolaires, etc. Certes, ces données sont toujours récoltées de manière anonyme, mais certains experts estiment que, vu la grande quantité de données emmagasinées, il ne serait pas très compliqué de les désanonymiser. Par ailleurs, la manière dont ces informations sont récoltées n’est pas toujours très claire. Dans certains cas, l’utilisateur n’est pas informé de ce partage de données. Et quand il l’est, cette information n’est pas forcément très visible, mais cachée au milieu d’un document général sur les conditions d’utilisation.