WikiLeaks lève le voile sur une partie des ressorts de la diplomatie américaine. Un univers généralement feutré. L’association à but non lucratif a développé sa notoriété en diffusant des informations brutes sensibles tous azimuts «au nom de la transparence». Les documents dévoilés par WikiLeaks concernant la guerre en Afghanistan ou en Irak ont déjà fait du bruit. Cette fois-ci, c’est un volume de 250.000 notes diplomatiques américaines frappées du sceau de la confidentialité qui vient d’être publiées. Les contributions les plus chaudes évoquent l’hypothèse d’un conflit avec l’Iran. Entre 500 et 1.000 notes concerneraient directement la France. De son côté, la Maison-Blanche condamne cette initiative. Elle qualifie la diffusion de ses documents «irresponsable et dangereuse».