Villa boga: Un ftour somptueux entre tradition et émotions pour ce Ramadan 2025

Emblème incontournable du paysage gastronomique casablancais depuis 1982, Villa Boga, maison de souvenirs ressuscitée en juin 2024, déploie ses ailes pour illuminer le mois sacré de Ramadan.

À partir de ce vendredi 7 mars 2025, la Villa ouvre ses portes pour un ftour servi à table, dans un cadre feutré, intime et enveloppant. Sous les voûtes d’un lieu chargé d’histoire, où des générations ont tissé des liens autour de tables partagées, le Chef Michou, maître de la gastronomie franco-italienne, a conçu un menu digne des plus belles traditions marocaines, tout en y apportant sa touche personnelle. Chaque plat est une invitation à un voyage des sens, où héritage et l’innovation se rencontrent pour le plus grand plaisir des convives.
Le ftour s’ouvre par un hommage aux “traditions d’abord”, un prélude empreint de respect pour les rituels sacrés du mois béni, où dattes aux noix, chebbakia, briouates, selou, oeufs à la coque et lait parfumé à la fleur d’oranger côtoient une corbeille de pains variés — msemen, harcha et viennoiseries — accompagnés d’une harira traditionnelle maison ou d’une soupe du jour, le tout sublimé par jus frais, thé, eau et café. Puis vient le “Boga Boga d’Antan”, un voyage où les saveurs franco-italiennes s’invitent à travers un assortiment d’entrées froides: salade spéciale Boga au thon, salade César au poulet, assortiment de salades marocaines et saumon blinis, en prélude à un festival d’entrées chaudes, où mini pizzas, roulés de crêpes, mini burgers, croque-monsieur, batbouts farcis, briouates et mini pastillas se succèdent dans un équilibre subtil de textures et de parfums. L’expérience culinaire se prolonge avec un choix raffiné de plats principaux : suprême de volaille aux champignons, tagliatelles au saumon sauce citronnée, loup bar et ratatouille, escalope de veau milanaise, spaghetti pomodoro ou encore le tajine du jour. Enfin, l’apothéose sucrée se déploie dans un “buffet de desserts et une station de crêpes sucrées”, où la célèbre crêpe à l’orange de la Villa Boga s’allie à un ballet de pâtisseries artisanales, clôturant le repas en une valse sucrée.