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Alger négocie avec les ravisseurs

Le général Smain Lamari négocierait actuellement la libération des 15 touristes pris en otage dans la région d’Illizi, à 1.500 km au sud-est d’Alger. C’est ce qu’a rapporté, dimanche, le quotidien «Al Khabar», citant «des sources informées» et précisant que le chef du contre-espionnage se trouvait à Illizi depuis vendredi en compagnie de membres des services allemands. Selon le quotidien arabophone, les autorités algériennes seraient d’ailleurs prêtes à laisser partir les auteurs de l’enlèvement dans un pays de leur choix ou à les faire bénéficier des dispositions de la loi sur la Concorde civile, en échange de la libération des otages. Des pourparlers qui n’excluraient cependant pas une intervention militaire en cas d’échec, selon «Al Khabar».  Ces nouvelles informations sont intervenues alors que les gouvernements européens manifestent de plus en plus leur inquiétude et leur impatience par rapport aux dix Allemands, quatre Suisses et un Néerlandais toujours retenus dans le désert.  Depuis mardi, il y a eu la libération par intervention militaire de 17 sur 32 otages, beaucoup de questions sont restées en suspens sur les auteurs de ces enlèvements, officiellement des membres du GSPC d’Hassan Hattab, comme sur le sort du second groupe de touristes. «Le Matin», «El Watan» et «Liberté» avaient notamment laissé entendre, la semaine dernière, que leur délivrance était le résultat d’un marchandage, et non d’un assaut militaire, comme annoncé par l’armée mercredi dernier. Selon RFI, vendredi, les Européens auraient été effectivement libérés contre le versement d’une rançon de plusieurs millions de dollars.  «Le Matin» a par ailleurs indiqué, dans son édition de dimanche, que le parquet fédéral allemand avait ouvert une enquête sur ces disparitions. Se basant sur l’hebdomadaire «Focus» à paraître aujourd’hui, il a annoncé que la police criminelle fédérale allemande (BKA) avait entendu les six Allemands libérés et rassemblé de précieuses informations sur la nature de leur enlèvement. «El Watan» a pour sa part insisté sur une «éventuelle filière du terrorisme international, peut-être d’Al-Qaïda» dans cette mystérieuse affaire. D’après le quotidien, ces «terroristes» ne seraient aujourd’hui plus qu’une dizaine, après que sept d’entre eux ont été tués mardi. Traqués par l’armée, ils se seraient réfugiés dans les montagnes rocheuses d’Imidir, situées à 400 km au nord de Tamanrasset. «Quelques-uns auraient été capturés» selon le journal qui parlait dimanche d’«importantes découvertes», notamment de «13 lance-roquettes de fabrication égyptienne», faites par les militaires dans la zone.

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