"El Khabar" avait, dans une première affaire, publié un article sur des crédits bancaires "douteux", estimés à 16 milliards, accordés au profit d’hommes d’affaires et que la Banque nationale d’Algérie a eu des difficultés à récupérer. Le journal avait cité le nom d’un homme d’affaires algérien, qui a intenté un recours en diffamation devant la justice.
Dans une seconde affaire, le journal avait publié un article dans lequel il traitait de la "connivence" entre un syndicaliste, membre de la centrale UGTA (proche du pouvoir) et un ancien dirigeant du syndicat islamique du travail (sit), relevant du FIS, au niveau de la Sonelgaz, société de distribution d’électricité et de gaz.
Les deux affaires ont été renvoyées en délibération pour le 1er mars prochain.
Le tribunal a également renvoyé au premier mars l’examen d’une autre affaire, mettant en cause l’ancien directeur de "Liberté", Abrous Outoudert, et une journaliste de la rédaction, auxquels il est reproché par la société algérienne des transports ferroviaires, d’avoir publié un article, mettant en cause le directeur-adjoint de la société pour "mauvaise gestion".