Il s’agit d’immigrés du Burkina Faso, du Cameroun, du Ghana, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Mali, du Nigeria et du Sénégal.
Les campements de Maghnia, érigés sur les berges d’un oued, accueillaient avant l’été dernier, plus de 3.000 immigrés subsahariens, et avaient subitement été désertés par leurs pensionnaires, selon la presse algérienne, lorsque les premiers assauts avaient commencé contre les barrières frontalières métalliques de Melilla et de Ceuta.
Ils ont rallié Maghnia à partir des frontières sud algériennes, dans l’espoir de s’infiltrer en territoire marocain et d’atteindre les deux enclaves marocaines occupées. La presse algérienne avait indiqué que seuls les vieillards et les malades étaient restés sur place, après la désertion de ces camps de fortune de Maghnia.