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Bouteflika joue les cumulards

© D.R

En désignant Abdelaziz Bouteflika comme président honorifique, lors de son huitième congrès, le parti FLN prépare son retour en force sur la scène politique algérienne. Dans un message lu par le porte-parole du congrès, Boualem Bessaïeh, le président de la République algérienne a choisi des propos simples, mais qui avaient du sens. « Ma force, durant les deux mandats, est puisée de cette conscience du peuple qui m’a entouré de son soutien à travers ses partis, ses associations et ses courants.
Mon élection, comme vous le savez, a eu lieu sur la base d’un programme, programme qui pourrait présenter des points de similitude avec certains et des points de divergence avec d’autres. Je n’ignore point que la Constitution ne prévoit guère de dispositions au sujet de l’invite que vous me faites aujourd’hui ni dans le sens d’une acceptation ni dans celui d’un quelconque rejet », lit-on sur les colonnes du quotidien indépendant « El Watan ».
Remerciant les congressistes d’avoir fait confiance en lui, Bouteflika s’est dit, par la suite, fier de sa nouvelle fonction. « Je ne saurais pour autant vous exprimer ma reconnaissance et toute ma gratitude pour cette si précieuse confiance dont votre congrès vient de m’investir et dont je suis fier ». Lui qui a déjà été gratifié par l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), lors de son dernier congrès, en lui offrant le même poste. Pour Bouteflika, la nouvelle fonction n’aura aucune influence ni sur ses convictions ni sur ses rapports avec les partis de l’Alliance présidentielle. « Je m’efforcerai d’être à la hauteur de votre confiance sans toutefois faillir à ma libre opinion, sans renoncer au programme plébiscité par le peuple ou encore moins attenter à la morale et à l’intégrité que me dicte le souci de resserrer les rangs de la coalition nationale », a-t-il tenu à préciser, avant d’ajouter que le poste de président de la république « exige de tout un chacun, quels qu’en soient le prix et le sacrifice, de rester loin des rivalités partisanes et d’être un président responsable auquel peuvent recourir toutes les Algériennes et tous les Algériens ». Après quoi, Bouteflika a tenu à rappeler sa décision de ne plus adhérer à aucun parti. À en croire les organisateurs de ce congrès, l’idée d’une instance présidentielle pour le président est venue de la base.
Selon les nouveaux statuts, le président du FLN pourra convoquer le conseil national à tout moment. À signaler, à ce niveau, que la commission nationale chargée de la validation des candidatures rendra bientôt la liste des membres du conseil national. Si le poste de président du FLN est, désormais, connu, celui du secrétaire général, lui, ne sera dévoilé que dans les jours qui viennent. Dans les coulisses, l’on parle d’un autre Abdelaziz pour occuper ce poste. Il s’agit de Belkhadem. Mais à en croire l’autre quotidien indépendant « Le Soir d’Algérie », ce dernier pourrait refuser cette fonction.

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