L’attention internationale se portant depuis plusieurs semaines sur le Proche-Orient, M. Bush a tenu à rappeler mercredi, devant les cadets d’une école militaire de Virginie, où en étaient les efforts de lutte contre le terrorisme.
Le président américain a déclaré que des «progrès» avaient été faits dans le processus d’éradication d’Al-Qaïda. Dont un porte-parole a étrangement revendiqué les attentats du 11 septembre, par le biais d’une vidéo diffusée le même jour sur la chaîne arabe Middle East Broadcasting Center (MBC).
Une révélation qui coïncide avec une nouvelle menace présentée par le président américain qui pense «que des cellules de tueurs entraînés vont tenter de se regrouper» pour tenter d’empêcher une paix durable en Afghanistan. Le président réagissait notamment à un article publié par The Washington Post de mercredi, selon lequel Oussama Ben Laden aurait réussi à déjouer la vigilance américaine à Tora Bora, lors des combats de décembre 2001. «Nous sommes coriaces, nous sommes déterminés, nous sommes implacables. Nous resterons jusqu’à ce que la mission soit achevée», a souligné le chef de la Maison blanche. Son discours ne s’est cependant pas limité à la seule question d’Al-Qaïda.
Revenant sur l’effort international antiterroriste encouragé par Washington, M. Bush a rappelé l’aide fournie par son gouvernement à ceux des Philippines, de Géorgie et du Yémen. Il a ajouté que tout pays «qui (aurait) besoin de notre aide (pourrait) en bénéficier». Et que les dirigeants du monde entier devaient choisir : «soit ils sont de notre côté, soit ils sont du côté du terrorisme». Il a de nouveau fait allusion à «l’axe du mal» représenté selon lui par «une poignée d’Etats hors-la-loi» (Corée du Nord, Irak et Iran) que «le monde doit affronter».
Le président américain a enfin affirmé être en faveur d’un changement de régime en Irak mais que la situation explosive au Proche-Orient compliquait les efforts visant à construire une coalition régionale contre Baghdad.