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Chirac au Proche-Orient en avocat de la paix

Le président français Jacques Chirac entreprend depuis hier un périple au Proche-Orient qui, jusqu’à dimanche, le conduira successivement en Egypte, Liban, Syrie et Jordanie, dans un contexte lourd de menaces pour la paix dans le monde et la stabilité dans la région.
La première étape a été hier Alexandrie, où Chirac s’est entretenu avec le président Hosni Moubarak et participé à l’inauguration de la bibliothèque d’Alexandrie. Ce jeudi, il se rend à Beyrouth pour une visite officielle précédant le 9e sommet de la francophonie, prévu du 18 au 20 octobre.
Dimanche, il effectuera de brèves étapes à Damas et Amman. «La situation régionale est dangereuse et consternante», a déclaré le porte-parole de l’Elysée, Catherine Colonna. Elle a insisté sur l’urgence de relancer les efforts de paix au Proche-Orient et de «redonner une perspective politique au problème israélo-palestinien». «La confrontation, le terrorisme, l’usage de la violence mènent à une impasse. Seule une négociation politique aboutissant à une solution juste, établie sur le respect du droit de chacun, peut permettre de parvenir à une paix durable», a dit Mme Colonna. S’agissant de l’Irak, elle a rappelé la position de la France : application par Baghdad des résolutions du Conseil de Sécurité des Nations unies, retour en Irak des inspecteurs en désarmement de l’ONU, fermeté et unité de la communauté internationale. «La décision de recourir à la force est une prérogative du Conseil de Sécurité», a-t-elle dit. «Chacun sait bien que la guerre ne peut être que l’ultime option. Il ne fait pas de doute dans notre esprit que le Conseil de Sécurité tirerait toutes les conséquences d’un grave manquement de l’Irak à ses obligations», a ajouté Mme Colonna. Chirac débarque dans un monde arabe préoccupé par les conséquences potentiellement désastreuses pour la région d’une intervention militaire américaine en Irak.
Traditionnellement proche des pays arabes, la France s’oppose dans le cadre du Conseil de Sécurité des Nations unies au projet américain de résolution prévoyant un recours automatique à la force contre Saddam Hussein en cas d’entrave au retour des inspecteurs en désarmement. Paris est donc considéré comme un allié précieux dans le monde arabe. Le président français défendra, par ailleurs, l’idée d’une conférence internationale sur le Proche-Orient, seul moyen de renouer les fils du dialogue entre Israéliens et Palestiniens.

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