16h15 : Démonstrations de joie dans les rues de Nouakchott. Des centaines de Mauritaniens sont spontanément descendus mercredi après-midi dans les rues de Nouakchott pour manifester leur joie suite au coup d’Etat perpétré dans la matinée en l’absence du président Maaouiya Ould Taya, a constaté un journaliste de l’AFP. Plusieurs défilés ont sillonné dans l’après-midi les principales artères de la capitale mauritanienne, scandant des slogans favorables aux nouveaux dirigeants de la Mauritanie qui n’ont pas dévoilé leurs identités, a constaté le journaliste. Plusieurs groupes de manifestants, venus pour la plupart des quartiers pauvres, sont passés devant le bâtiment de la présidence mauritanienne et ont salué les militaires de la garde présidentielle postés devant les locaux de la présidence.
"Nous sommes opprimés depuis plus de 20 ans", s’est exclamé Moustapha, jeune étudiant.
"La vie est devenue chère. Seuls les corrompus et les voleurs pouvaient vivre dans ce pays", a déclaré de son côté Amadou K..
Le président Ould Taya, qui se trouve à Niamey où il a atterri à la mi-journée en provenance de Ryad, n’avait toujours pas fait de déclaration mercredi dans l’après-midi.
15h56 : L’Union Africaine condamne la " prise de pouvoir " en Mauritanie. Le président de la Commission de l’Union Africaine (UA), Alpha Oumar Konaré, a condamné mercredi "la prise de pouvoir" en Mauritanie, dans un communiqué. M. Konaré, ancien président du Mali, "condamne fermement toute prise de pouvoir ou toute tentative de prise de pouvoir par la force" et "suit avec préoccupation les informations en provenance de Nouakchott", la capitale mauritanienne, affirme le texte.
"Le Président de la Commission (…) réaffirme le rejet total par l’UA de tout changement anticonstitutionnel de gouvernement et son attachement au respect de l’ordre constitutionnel", ajoute le communiqué.
15h18 : Quatre officiers supérieurs Mauritaniens ont dirigé le coup d’Etat militaire. Quatre des officiers supérieurs mauritaniens, dont le directeur général de la sûreté nationale, le colonel Ali Mohamed Fal, l’homme fort du régime, ont dirigé le coup d’Etat militaire qui a renversé, mercredi, le régime du Président Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya, a-t-on annoncé de sources concordantes dans la capitale mauritanienne. Outre le colonel Ali Mohamed Fal, officier le plus gradé, le coup d’Etat a été mené par le colonel Mohamed Ould Abdelaziz, chef de la garde républicaine, le colonel Ghazouani, chef des renseignements militaires et le colonel Ould Boubaker, l’adjoint du chef de l’Etat major de l’armée.
14h28 : Le conseil militaire pour la justice et la démocratie " met fin" au régime du président Ould Tayaa. "Le Conseil Militaire pour la Justice et la Démocratie" formé par les militaires qui ont annoncé le renversement, mercredi, du régime du Président Mouaouiya Ould Sid’Ahmed Tayaa, a annoncé sa décision de "mettre fin aux pratiques totalitaires du régime déchu".Dans un communiqué dont MAP-Nouakchott a reçu copie, le Conseil a indiqué que les forces armées et de sécurité ont "unanimement décidé de mettre fin aux pratiques totalitaires du régime déchu dont notre peuple a tant souffert ces dernières années"."Ces pratiques ont engendré une dérive dangereuse pour l’avenir du pays", affirme le communiqué précisant que "les Forces Armées et de Sécurité ont décidé de la mise en place d’un Conseil Militaire pour la Justice et la Démocratie".Le Conseil "s’engage devant le peuple mauritanien à créer les conditions favorables d’un jeu démocratique ouvert et transparent sur lequel la société civile et les acteurs politiques auront à se prononcer librement ", ajoute le communiqué."Les Forces Armées et de Sécurité n’entendent pas exercer le pouvoir au delà d’une période de deux ans, jugée indispensable pour la préparation et la mise en place de véritables institutions démocratiques", souligne la même source ajoutant que le Conseil s’engage, par ailleurs, "à respecter tous les traités et conventions internationaux ratifiés par la Mauritanie".
14h20 : Les auteurs de la tentative de coup d’Etat ont annoncé qu’un conseil militaire avait pris le pouvoir en Mauritanie. Les auteurs de la tentative de coup d’Etat en cours à Nouakchott depuis mercredi matin ont annoncé qu’un conseil militaire avait pris le pouvoir en Mauritanie, selon un communiqué diffusé par l’Agence mauritanienne d’information (AMI).
"Les Forces armées et de sécurité ont unanimement décidé de mettre fin aux pratiques totalitaires du régime dont notre peuple a tant souffert ces dernières années", indique le communiqué. "Ces pratiques ont engendré une dérive dangereuse pour l’avenir du pays. A cet effet, les forces armées et de sécurité ont décidé la mise en place d’un Conseil militaire pour la justice et la démocratie", indiquent les putschistes. Ces derniers s’engagent à "créer les conditions favorables d’un jeu démocratique ouvert et transparent sur lequel la société civile et les acteurs politiques auront à se prononcer librement".
14h01 : Des putschistes annoncent qu’un conseil militaire va diriger le pays. Des putschistes annoncent qu’un conseil militaire va diriger la Mauritanie (communiqué diffusé par l’Agence mauritanienne d’information).
13h01 : Le président Mouaaiya Ould Taya se trouve à Niamey. Le président mauritanien Maaouiya Ould Taya est arrivé mercredi à Niamey, au moment où une tentative de coup d’Etat semblait être en cours dans la capitale mauritanienne, a indiqué à l’AFP un proche collaborateur du président nigérien Mamadou Tandja.
"Le président Taya est arrivé (mercredi) à 12h20 (locales, 13H20 GMT) à l’aéroport de Niamey où il s’est entretenu avec M. Tandja", a indiqué à l’AFP cette source sous couvert d’anonymat.
"Après environ 40 minutes d’entretiens, le président Taya a été installé dans une villa proche proche de la présidence", a ajouté cette source. Aucune information n’a filtré dans l’entourage du président mauritanien et on ignorait la durée programmée de son séjour au Niger.
12h33 : Ould Taya quitte Ryad ce matin, confusion à Nouakchott. Une tentative de coup d’Etat semble avoir été perpétrée mercredi à Nouakchott par des militaires mauritaniens, pour la plupart des membres de la garde présidentielle, qui ont pris le contrôle du siège de l’état-major, de la radio et de la télévision nationales en l’absence du chef de l’Etat Maaouyia Ould Taya. Le président, qui dirige le pays depuis vingt ans, était parti lundi à Ryad pour assister aux funérailles du roi Fahd. Le chef de l’Etat a quitté l’Arabie saoudite tôt mercredi matin, mais on ignore où il se trouve depuis. Des véhicules équipés d’armes lourdes et des batteries anti-aériennes ont été positionnés à plusieurs points stratégiques de la capitale par les putschistes, dont le nombre n’est pas connu, qui ont aussi bloqué l’accès à la présidence de la République et aux ministères, toujours selon la même source. L’entrée sud de la ville est également contrôlée par la garde présidentielle, a constaté le journaliste de l’AFP. Plusieurs pick-ups équipés de mitrailleuses étaient disposés autour de la présidence et certaines rues menant au bâtiment présidentiel étaient fermées. Il était impossible en milieu de journée de savoir si la tentative de coup d’Etat, qui a commencé vers 05H00 (locales et GMT), a fait des victimes. Cinq tirs d’armes lourdes ont retenti à 10H15 près du centre de la capitale mauritanienne dont les rues se vidaient progressivement, a constaté un journaliste de l’AFP. Vers midi, la situation restait d’autant plus confuse qu’aucun communiqué n’avait été diffusé, sept heures après le début du déploiement des militaires dans Nouakchott.
Interrogé sur la situation et le déploiement visible de militaires dans les rues de la capitale, notamment aux abords de la présidence, un diplomate en poste à Nouakchott reste prudent: "On ne sait pas encore si ces militaires sont là pour faire un coup d’Etat ou au contraire pour défendre le pouvoir. Les deux solutions sont possibles", a-t-il déclaré. Les bâtiments administratifs étaient désertés et l’activité était faible en fin de matinée, avec seulement quelques piétons et véhicules dans les rues, at-on également précisé.
Quant à l’aéroport de Nouakchott, il a été fermé au trafic civil à partir de 10H00 GMT, selon des sources militaires et diplomatiques. Aucun blindé n’était cependant visible à proximité, selon le journaliste de l’AFP. Selon des sources militaires, "plusieurs officiers supérieurs" auraient par ailleurs été arrêtés, mais on ignorait en milieu de journée s’il s’agit de militaires loyalistes ou au contraire de putschistes.
11h25 : L’aéroport de Nouakchott fermé au trafic civil. L’aéroport de Nouakchott, où une tentative de coup d’Etat était en cours mercredi, est fermé au trafic civil, a-t-on appris mercredi de sources militaires mauritaniennes.
10h46 : Des habitants des quartiers proches de la présidence commencent à quitter leurs habitations. Des habitants des quartiers résidentiels proches du siège de la présidence de la république à Nouakchott ont commencé à déserter leurs habitations pour se mettre à abri d’éventuels affrontements ou par crainte d’être la cible d’échanges de tirs, alors que des commerçants ont baissé les rideaux de leurs commerces.
Un habitant de la capitale a confié au bureau de la MAP avoir conduit temporairement les huit membres de sa famille hors de Nouakchott en attendant que les choses se clarifient et que la situation se stabilise.
Des tirs à l’arme lourde entendus après 9H00 (locales et GMT) ont semé la panique parmi les habitants de la capitale mauritanienne, particulièrement ceux des quartiers se trouvant à proximité de la Présidence.
Les programmes de la radio mauritanienne restent interrompues et aucun communiqué officiel sur la situation à Nouakchott n’a pour le moment été rendu public.
10h26 : Des militaires contrôlent les point stratégiques de Nouakchott, tirs d’armes lourdes. Des tirs à l’arme lourde ont été entendus mercredi matin à Nouakchott après que la garde présidentielle eut pris le contrôle de plusieurs points stratégiques de la capitale mauritanienne où un coup d’Etat militaire est en cours depuis l’aube, a constaté un journaliste de l’AFP.
Dès 5H00 locales (et GMT), des soldats de la garde présidentielle ont pris le contrôle des bâtiments de l’état-major, de la radio et de la télévision nationales et ont bloqué l’accès à la présidence et aux ministères, selon cette source.
Selon le journaliste de l’AFP, ils ont également positionné des véhicules équipés d’armes lourdes et des batteries anti-aériennes à plusieurs points stratégiques de la capitale.
Cinq tirs d’engins lourds ont retenti à 10h15 (locales et GMT) près du centre de Nouakchott, dont les rues se vidaient progressivement, a constaté le journaliste.
On ignorait à 10H00 GMT si le coup d’Etat en cours a fait des victimes.
Dans la capitale, les bâtiments administratifs étaient désertés et l’activité était faible en fin de matinée, avec seulement quelques piétons et véhicules dans les rues, selon la même source.
Aucun communiqué n’a été diffusé environ cinq heures après que des militaires eurent occupé l’état-major, la radio et la télévision nationales en l’absence du chef de l’Etat Maaouyia Ould Taya, parti lundi pour Ryad pour assister mardi aux funérailles du roi Fahd.
Par ailleurs, une source militaire a évoqué l’arrestation de "plusieurs officiers supérieurs", sans toutefois être en mesure de préciser s’il s’agissait de militaires loyalistes ou au contraire de putschistes.
10h04 : Tentative de coup d’Etat, l’armée dans les rues.
Des unités de la garde présidentielle et de l’armée mauritanienne sont déployées, depuis les premières heures de mercredi matin, dans les principaux points sensibles de la capitale mauritanienne au moment des informations persistantes font état d’une tentative de coup d’état contre le président Tayaa qui se trouve en Arabie Saoudite, a constaté la MAP.
Les militaires de la garde présidentielle ont pris le contrôle des états major des armées, de la Radio et de la Télévision interdisant l’accès aux bâtiments, a-t-on également constaté.
D’autres unités militaires interdisent l’accès aux bâtiments abritant les ministères et la présidence.
Interrogé sur ce qui se passe, Mohammed Ould Abdelaziz, chef de la garde présidentielle, s’est contenté de répondre: "A vous de voir ce qu’il y a ».
Par ailleurs, des véhicules portant des armes lourdes et la DCA sont déployés aux alentours des centres stratégiques sous haute surveillance, a-t-on relevé sur place.
Les forces armées interdisent les voies d’accès et de sortie de Nouakchott au niveau des principaux points conduisant à la ville.
Les émissions de la Radio nationale sont toujours interrompues.
Il n’y a pas eu d’accrochages ni de coups de feu.
Certaines informations non confirmées font état d’arrestations parmi des officiers supérieurs de l’armée.
9h15 : Des tirs à l’arme lourde ont été entendus à Nouakchott. Des tirs à l’arme lourde ont été entendus, mercredi, à Nouakchott au moment où des informations font état de l’avortement d’une tentative de renversement du régime du Président Mouaouiya Ould sid’Ahmed Taya qui se trouve en Arabie Saoudite.
Les programmes de la radio mauritanienne, dont l’émission se termine à 01h00 GMT pour débuter à 06h00, n’ont pas encore repris.
9h01 : Informations sur l’avortement d’un coup d’Etat en Mauritanie. Des unités de la garde présidentielle se sont déployées mercredi à l’aube dans les secteurs névralgiques de Nouakchott et se sont assurées du contrôle de l’état major général de l’armée mauritanienne.
Selon plusieurs sources, une tentative de renversement du régime du Président Mouaouiya Ould sid’Ahmed Taya qui se trouve en Arabie Saoudite a été avortée. Les mêmes sources précisent qu’il a été procédé à l’arrestation à l’aube de certains officiers de l’armée.
Les programmes de la radio mauritanienne, dont l’émission se termine à 01h00 GMT pour recommencer à 06h00, n’ont pas repris.
Un journaliste de la MAP au bureau de Nouakchott a constaté que la garde présidentielle, la plus importante unité de l’armée mauritanienne, contrôle les commandements de l’armée, de la gendarmerie et de la garde et se déploie dans les principaux artères et points sensibles de la capitale.
Selon certaines sources, la garde présidentielle maîtrise la situation et a réussi à avorter une tentative de coup d’Etat, de même qu’aucun échange de tirs n’a jusqu’ici été entendu dans la capitale.
8h58 : Tentative de coup d’Etat de la garde présidentielle en Mauritanie. Des militaires mauritaniens, pour la plupart des membres de la garde présidentielle, ont perpétré mercredi matin un coup d’Etat à Nouakchott en prenant le contrôle du siège de l’état-major, de la radio et de la télévision nationales en l’absence du chef de l’Etat Maaouyia Ould Taya, a constaté un journaliste de l’AFP.
Avec AFP et MAP