Dans une lettre ouverte adressée au ministre de l’intérieur, citée par l’agence Belga, ces avocats estiment que la situation est "devenue intenable et qu’ils ne peuvent plus faire leur travail dans ce domaine du droit où règne désormais l’arbitraire de l’administration".
Les avocats, qui estiment qu’aucun texte "ne règle les régularisations", demandent au ministre de l’intérieur l’application de critères précis comme ceux ayant abouti à la régularisation massive de 1999.
"Nous ne pouvons comprendre pourquoi les raisons qui ont pu justifier pareilles mesures en 1999 ne s’appliquent pas à la situation actuelle, alors que celle-ci est plus alarmante, et les clandestins plus nombreux", concluent-ils.
L’appel des membres du barreau intervient au moment où différentes localités belges connaissent une vague de manifestations et d’occupations de locaux des sans-papiers réclamant la régularisation de leur situation.