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Fusions-acquisitions : Première augmentation des fusions et acquisitions depuis 2007

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Les fusions et acquisitions ont enregistré cette année en valeur leur première hausse depuis 2007, un rebond qui pourrait augurer d’un nouveau cycle positif de plusieurs années dans le sillage de marchés émergents de plus en plus présents. Selon les données Thomson Reuters, les fusions-acquisitions (M&A) annoncées cette année ont représenté 2.250 milliards de dollars, soit 19% de plus qu’en 2009. Les premières estimations font ressortir la part des pays émergents dans ces transactions à 17% et l’énergie a été le secteur le plus actif. Dirigeants, investisseurs et analystes s’accordent à dire que l’année 2011 pourrait être plus dynamique encore. Un marché obligataire peu cher, une liquidité record, la nécessité de stimuler une croissance économique encore moribonde et les réactions positives des marchés à de nombreuses opérations menées cette année sont autant de raisons de croire à une vague encore plus forte de M&A, disent-ils. «Nous avons le sentiment que les volumes de M&A vont croître l’année prochaine, qu’il va sans doute y avoir plus d’activité internationale que jamais et que la part de l’Asie augmentera encore», note Scott Malone, président de l’activité M&A internationale chez Morgan Stanley. Deutsche Bank, cinquième conseil le plus sollicité cette année pour les fusions-acquisitions, table aussi sur une accélération en 2011. Son directeur de l’activité M&A, Henrik Alaksen, souligne que «le champ est très large, il n’est pas confiné à seulement un ou deux secteurs». Selon une étude Thomson Reuters menée récemment auprès de hauts responsable, un consensus émerge sur un volume moyen de 3.000 milliards de dollars de fusions-acquisitions en 2011. Ce serait la deuxième meilleure année d’un cycle de croissance des M&A. Ces cycles durent habituellement plusieurs années et les deux précédents pics remontent à 2000 et 2007. Les banquiers voient dans la faiblesse des cours – si l’on s’en réfère au ratio qui met en relation le prix de l’action et le bénéfice attendu pour l’entreprise considérée (PER, price-to-earnings ratio) – et dans un coût de la dette obligataire encore moins élevé une possibilité de rentabilité accrue des M&A.

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