La branche armée du mouvement islamiste palestinien a affirmé, lundi 16 octobre dans un communiqué provenant des brigades Ezzedine Al-Qassam, disposer de «moyens et d’armes nécessaires pour faire face à l’ennemi sioniste s’il entreprend des opérations militaires dans la bande de Gaza». Cette déclaration fait écho aux menaces proférées dimanche par Israël qui a promis de durcir ses opérations militaires dans la bande de Gaza afin de mettre fin aux tirs de roquettes palestiniennes ainsi qu’à la contrebande d’armes en provenance d’Egypte. Le Hamas ne dément pas ces allégations dans son communiqué et affirme qu’«il est de notre droit de détenir n’importe quel type d’armes pour défendre notre peuple puisque l’ennemi n’hésite pas à se servir de toutes sortes d’armes prohibées par les conventions internationales contre les civils palestiniens innocents». Pris dans une guerre de déclarations, le ministre israélien de la Défense, Amir Peretz affirme à la presse avoir accru considérablement les opérations militaires dans la bande de Gaza et se dit prêt à les étendre encore plus s’il le faut. «Je ne permettrai pas que la bande de Gaza devienne (un nouveau) Liban-sud. Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour empêcher le Hamas de se renforcer et réduire sa capacité à lancer des attaques», a-t-il ajouté. Le communiqué du Hamas prévient que «si l’ennemi a pris la décision d’aller vers une large confrontation avec le Hamas, nous serons à la hauteur de ce défi et sommes totalement prêts pour résister. Nous avons achevé les préparatifs pour infliger à l’ennemi sioniste une leçon qu’il n’oubliera pas». Dans ce tumulte d’invectives, Amir Peretz a émis «l’espoir d’une prochaine relance du processus de paix qui contribuerait à faire baisser la tension».