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George Bush rassure les israéliens

Selon Avi Pazner, porte-parole du Premier ministre israélien Ariel Sharon, «la position des Etats-Unis sur la question du calendrier est excellente, compte tenu des mauvaises expériences du passé», soulignant que le précédent gouvernement israélien, dirigé par Ehud Barak «s’était retrouvé dans l’incapacité de respecter des dates limites pour parvenir à des accords qu’il s’était fixés». Ariel Sharon est arrivé dimanche à la base aérienne d’Andrews, près de Washington où il doit s’entretenir avec George Bush de la situation au Proche-Orient.
La rencontre avec le président américain, prévue lundi, sera la sixième entre les deux hommes depuis l’arrivée de Sharon au pouvoir en mars 2001. Sharon devrait tenter de convaincre le chef de l’Exécutif américain de cesser tout contact avec Yasser Arafat, le président de l’Autorité palestinienne. Sharon doit également s’entretenir mardi avec des membres du Congrès avant de partir pour Londres, où l’attend son homologue britannique Tony Blair. Dans une libre opinion publiée dimanche par le New York Times, Sharon a rejeté tout calendrier fixe de négociations de paix. Côté palestinien, Nabil Abou Roudeina, un proche conseiller de M. Arafat, a insisté, pour un «calendrier d’application» de la résolution 1397 du Conseil de sécurité du 13 mars dernier sur la création d’un Etat palestinien et sur d’autres résolutions exigeant d’Israël un retrait de territoires palestiniens réoccupés.
«Le processus de paix va s’enliser si aucun mécanisme clair, ni calendrier ne sont établis pour la création d’un Etat palestinien», a-t-il dit. Et d’ajouter que «les Etats-Unis sont appelés à agir d’urgence pour convoquer une conférence sur le Proche-Orient sur la base des résolutions des Nations Unies, les termes de référence de la conférence de paix de Madrid (1991) et les résolutions de sommets arabes, et à faire pression sur Israël pour l’amener à se retirer des territoires occupés et mettre fin à ses agressions». Le président Bush a rejeté l’idée d’un calendrier spécifique malgré l’insistance du président égyptien Hosni Moubarak qu’il a reçu vendredi soir et samedi dans sa résidence de Camp David. M. Moubarak était arrivé aux Etats-Unis porteur d’un plan de paix préconisant la création dès le début de 2003 d’un Etat palestinien, dont les frontières définitives seraient arrêtées ensuite au cours de négociations. «Nous ne sommes pas encore prêts à établir un calendrier», a affirmé Bush lors d’une conférence de presse conjointe avec le chef de l’Etat égyptien, apparemment déçu de cette réponse.
Il a encore appelé le président palestinien à «tout faire» pour arrêter les attentats et les violences contre Israël. Et, sur le terrain, une vingtaine de chars et de véhicules blindés israéliens ont pénétré dimanche après-midi dans la ville autonome palestinienne de Tulkarem dans le nord de la Cisjordanie. Au cours de l’opération, deux Palestiniens ont été blessés aux jambes par des tirs israéliens. Vendredi, l’armée d’occupation israélienne avait arrêté trois Palestiniens lors d’une brève incursion à Tulkarem.

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