Selon les estimations de ce plan, une telle pandémie pourrait durer 18 mois et tuer entre 210.000 et 1,9 million d’Américains.
Face à cette situation, le plan prévoit d’établir une liste de personnes à vacciner en priorité, de constituer un stock de gants en latex, de frapper la monnaie à l’étranger, ou encore de développer les liaisons internet pour permettre aux gens de travailler sans quitter leur domicile.
Il cherche surtout à définir à l’avance le rôle de chacun des acteurs institutionnels, afin d’obtenir une coordination qui a cruellement fait défaut face aux ravages provoqués par l’ouragan Katrina.
Pour Michael Osterholm, responsable d’un centre de recherche sur les maladies infectieuses à l’université du Minnesota (nord), cité par le quotidien, ce plan risque de ne pas suffire et le gouvernement américain reste "aussi mal préparé que le reste de la société".
Le virus H5N1 de la grippe aviaire, réapparu en 2003 au Vietnam, s’est rapidement propagé parmi les oiseaux en Asie, avant de toucher l’Europe et l’Afrique. Sa variante humaine a tué plus de 110 personnes.