A son arrivée au Luxembourg, où se réunissent lundi les ministres, la commissaire européenne aux Relations extérieures Benita Ferrero-Waldner a souligné que la Commission avait de facto "suspendu" son aide directe au gouvernement palestinien "par mesure de précaution", et qu’elle "espérait" que les ministres allaient confirmer cette suspension.
Toutefois, "nous resterons aux côtés du peuple palestinien, nous voulons les aider à faire face à leurs besoins fondamentaux: électricité, éducation, nourriture", a-t-elle ajouté.
Mme Ferrero-Waldner a rejeté les accusations de chantage lancées par plusieurs responsables palestiniens à l’encontre de l’UE.
"C’est clairement à eux de prendre leurs responsabilités", a-t-elle répondu, en rappelant que l’UE demandait au Hamas de respecter trois principes: abandon de la violence, reconnaissance d’Israël et des accords israélo-palestiniens déjà signés.
Le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Ben Bot, a indiqué qu’une augmentation de l’aide humanitaire aux Palestiniens était envisagée.
"C’est l’une des choses dont nous allons discuter" lors de la réunion de lundi, a-t-il déclaré à son arrivée à Luxembourg.
"La population palestinienne doit pouvoir continuer à vivre aussi normalement que possible", a-t-il ajouté, même si d’un autre côté, "nous ne sommes pas prêts à soutenir le Hamas"