"Il faudrait que chaque parlementaire présent se regarde dans une glace en s’interrogeant: " avons nous soutenu le processus de paix dans sa totalité ou seulement une des parties", a déclaré Majali Wahabi, député druze du Likoud et vice-ministre israélien de l’Education, de la Jeunesse et des Sports. Née du processus de Barcelone, l’APEM existe depuis décembre 2003. Ayant un rôle consultatif, elle se compose de 120 députés d’Europe (75 provenant des parlements nationaux et 45 du Parlement européen) et de 120 députés des parlements nationaux des pays méditerranéens partenaires de l’UE. "Ils (les parlementaires) doivent être objectifs, sinon moi, qui me suis battu pour que nous soyons membres de cette instance, je dirai à mon gouvernement et à mon parlement que nous devons la quitter", a ajouté le député israélien, qui est accompagné au Maroc de son collègue du Likoud Daniel Ben Loulou. "Nous en avons marre de servir de punching ball pour les parlementaires arabes pendant que les parlementaires européens regardent en spectateur", a-t-il encore dit.
Pour sa part, un député independant jordanien Mahmoud Alkharabsheh, avait vivement critiqué l’Etat hébreu "qui occupe les territoires palestiniens et prive les Palestiniens de leur Etat". "C’est l’occupation qui génère la violence et le terrorisme. Nous, en Jordanie, avons été victimes d’actes de terreur qui sont la conséquence de l’occupation des territoires palestiniens et de l’occupation de l’Irak" par les forces américaines, a-t-il ajouté. Le 9 novembre, trois attentats suicide, commis par des Irakiens appartenant à al-Qaëda et ayant visé des hôtels, avaient fait 59 morts et une centaine de blessés.