"Oui, la demande est arrivée dimanche", a affirmé à l’AFP ce responsable, se refusant à toute précision.
La commission de l’Onu a demandé à rencontrer le président syrien Bachar al-Assad, son ministre des Affaires étrangères Farouk al-Chareh et l’ancien vice-président syrien Abdel Halim Khaddam, avait déclaré lundi la porte-parole de la commission de l’Onu à Beyrouth, Nasrat Hassan.
La demande de la commission d’enquête survient après les récentes déclarations de M. Khaddam qui a soutenu, dans un entretien avec la chaîne Al-Arabiya, que le président syrien avait proféré des menaces contre Rafic Hariri.
M. Khaddam a affirmé que les services de renseignement syriens n’auraient pas pu assassiner Rafic Hariri sans l’aval de M. Assad.
La Syrie a été mise en cause dans deux rapports d’étape de la commission d’enquête de l’Onu sur l’assassinat de Rafic Hariri, perpétré en février alors qu’elle exerçait encore une tutelle sur le Liban.