La Syrie est disposée à répondre aux questions de l’Agence internationale de l’énergie atomique sur un site bombardé par l’aviation israélienne , mais de nouvelles inspections de l’AIEA ne sont pas au programme, a fait savoir, samedi 9 août, le ministère syrien des Affaires étrangères.
En juin, des inspecteurs de l’AIEA ont pu visiter le complexe d’Al Kibar, dont les installations ont été détruites en septembre dernier dans le raid israélien. La Syrie affirme qu’il s’agit d’un site militaire en cours de construction mais les Etats-Unis prétendent qu’il abrite un réacteur nucléaire à usage militaire, dont Damas aurait entrepris la construction avec l’aide de la Corée du Nord.
L’équipe de l’AIEA a déclaré que des inspections supplémentaires étaient nécessaires afin de pouvoir établir si le site avait abrité un réacteur nucléaire. Réagissant à des informations rapportées dans la presse sur une possible deuxième visite de l’AIEA, le ministère des Affaires étrangères a fait savoir que le gouvernement syrien n’avait convenu avec l’AIEA que d’une seule visite, qui a eu lieu en juin. «Un protocole d’accord a été conclu entre la Syrie et l’AIEA qui prévoyait une visite sur le seul site de Kibar et à une seule reprise», déclare le ministère dans un communiqué. «La Syrie a respecté cet accord et affirmé que si l’agence avait des questions après la visite, elle pourrait les adresser à la partie syrienne», poursuit le communiqué. Dans ce texte, la Syrie réaffirme qu’aucune installation nucléaire n’a été construite sur le complexe.
«La Syrie n’a pas entrepris d’installer un réacteur nucléaire avec la Corée du Nord ou tout autre pays», précise le communiqué.