«Nous dénonçons le simulacre d'élection présidentielle du 3 juin: il n'y a pas d'avenir pour al-Assad en Syrie », c’est dans ces termes que les dirigeants des sept plus grandes puissances économiques mondiales ont qualifié l'élection présidentielle organisée en Syrie, mardi 3 juin 2014.
Dans une déclaration commune à l'issue de la première journée de leur somment à Bruxelles consacrée entièrement "aux défis de la politique étrangère", les responsables des grandes puissances ont insisté sur le fait qu'il n'y a pas d'avenir pour al-Assad en Syrie.
Les dirigeants des pays du G7 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Canada outre l'UE) ont affirmé vouloir toujours souscrire au "communiqué de Genève" qui appelle à la mise en place, par consentement mutuel, d'un gouvernement de transition doté des pleins pouvoirs exécutifs.
Ils ont aussi souligné le bilan humain lourd en Syrie qui a fait plus de 160.000 morts et plongé quelque 9,3 millions de personnes dans le besoin.