"Vos frères du département militaire de l’Organisation d’Al-Qaëda en Mésopotamie sont parvenus à contrôler la plus grande partie de la ville de Ramadi, peu après le lancement d’une nouvelle conquête bénie", déclare le communiqué dont l’authenticité ne peut être prouvée.
"Vos frères ont attaqué les repaires des croisés et pourchassé les apostats, en fuite dans les rues de la ville", ajoute le texte, en tournant en dérision "les vaines campagnes visant à éradiquer +le terrorisme+".
Des habitants avaient indiqué que plusieurs combattants avaient bombardé la base américaine à Ramadi au mortier et aux roquettes et s’étaient déployés pendant moins d’une heure dans les rues de la ville avant de s’en retirer.
L’armée américaine a minimisé l’importance de l’attaque, démentant le déploiement des combattants dans la ville.
Ramadi est un bastion rebelle sunnite qui a résisté aux différentes opérations des forces américaines et irakiennes.
Ces dernières avaient indiqué avoir tué, à la mi-novembre, 32 rebelles dans des combats consécutifs à des attaques concertées contre des positions militaires à Ramadi.