"Le chef de l’Etat n’est pas en rupture avec l’activité du pays, il est en contact permanent avec le pays. C’est lui qui décide et continue à gérer à distance les affaires du pays", a affirmé M. Belkhadem, ancien ministre des Affaires étrangères.
"Le président de la République est une institution dont les prérogatives sont clairement fixées par la constitution. Et il continue d’exercer ces prérogatives et à gérer les affaires du pays en convalescence", a souligné M. Belkhadem, interrogé sur le fait de savoir si l’absence d’Alger de M. Bouteflika avait des conséquences sur l’activité institutionnelle du pays.
"L’activité gouvernementale se poursuit normalement. L’activité des ministres, à l’intérieur et à l’extérieur du pays, se poursuit normalement. Les conseils de gouvernement et les conseils interministériels (CIM) se tiennent normalement", a-t-il ajouté.
Interrogé sur la date du retour en Algérie du chef de l’Etat, M. Belkhadem a répondu: "On n’a pas de date précise. Il n’y a que les médecins qui peuvent décider".
Lors d’une réunion de cadres et de militants du Front de libération nationale (FLN, ex-parti unique), dont il est le secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem avait déclaré lundi que M. Bouteflika "est en bonne santé et regagnera le pays pour poursuivre ses missions à la fin de sa convalescence".