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Les dégâts avoisinent les 300 millions de dollars

C’est la capitale Alger, en particulier le quartier populaire de Bab-el-Oued, qui a été la plus touchée, avec 672 morts. Et selon la presse indépendante, le bilan pourrait dépasser les 1.000 victimes. Pendant ce temps, 5.000 familles sont toujours privées d’électricité et parmi les 200.000 foyers dont les conduites ont été affectées par les intempéries, l’alimentation en gaz a été rétablie au profit de 10.000 foyers. Des chiffres fournis par le ministre algérien de l’Intérieur. À Bab-el-Oued, les secouristes concentrent leurs recherches sur le quartier dit des Trois Horloges, où plusieurs dizaines d’habitants auraient pu être ensevelies sous le gigantesque torrent de boue qui a balayé la zone. La boue asséchée rend plus difficile encore la tâche des sauveteurs. La question des responsabilités de cette catastrophe a suscité une polémique. Certains y ont vu l’effet d’une urbanisation sauvage laissée se développer par les autorités qui ont fermé les yeux devant la violation de règles élémentaires. Car, l’Algérie, dont la population a triplé depuis 1962, connaît depuis des années une crise du logement favorisant les constructions anarchiques. D’autre part, des sinistrés ont stigmatisé la lenteur des secours et la mauvaise coordination dans la distribution de l’aide, tant nationale qu’internationale, acheminée en abondance dès le lendemain de la catastrophe. Les autorités se sont défendues de ralentir les secours en affirmant qu’elles devaient malheureusement faire le tri « entre les vrais et les faux sinistrés ». La revente, entre autres, de produits de première nécessité comme des lots de boîtes de thon chez certains commerçants, a prouvé le détournement de certaines aides. Mais c’est le relogement des sinistrés, qui est devenu un casse-tête pour l’Etat algérien, impuissant face au mécontentement grandissant de milliers de personnes espérant en vain un toit. Et les autorités doivent même faire face à des demandes émanant de sinistrés d’un séisme de 1989 qui n’ont toujours pas été relogés. Elles ont dénoncé la présence de « faux sinistrés » après les inondations du 10 novembre qui, en réalité, sont, selon une responsable de la cellule de crise de la préfecture d’Alger, d' »anciens sinistrés » qui voient ainsi l’espoir de leur relogement renvoyé aux calendes grecques…

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