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L’Irak dans l’oeil du Cyclone

La montée des critiques dans le monde arabe, mais aussi en Russie, en Chine et également au sein de l’Union européenne a manifestement poussé l’administration américaine à calmer le jeu. Et c’est par la voix du secrétaire d’Etat américain Colin Powell que Washington a cherché jeudi à mettre un bémol aux inquiétudes suscitées par une possible attaque militaire imminente contre l’Irak. Une attaque que laissaient préjuger les déclarations faites lundi par le Président américain George W. Bush. Selon le chef de la diplomatie américaine, « les commentaires qui sortent des médias affirmant que quelque chose est sur le point d’arriver ne sont pas particulièrement étayés sur le fond ». « Je pense, a-t-il ajouté, qu’il est inapproprié, basé sur des suppositions et très hypothétique pour moi de parler d’une guerre que personne n’a déclarée », a ajouté M. Powell, qui s’adressait à la presse et répondait notamment à la question de savoir si, après l’Afghanistan, l’Irak serait la prochaine cible de la campagne anti-terroriste américaine. Les interrogations, voire l’inquiétude -principalement au Proche-Orient et en Europe -, avaient été suscitées par les déclarations de Bush demandant un retour en Irak des inspecteurs internationaux chargés de vérifier le désarmement de ce pays. Interrogé sur les conséquences que le régime irakien pourrait subir en cas de refus, il avait émis une menace vague, en affirmant « il verra bien ». Quelques mots interprétés par de nombreuses capitales et commentateurs comme une menace voilée d’action musclée. Selon Amr Moussa, le secrétaire général de la Ligue arabe, « une telle opération signifierait la fin de l’entente sur les moyens de lutter contre le terrorisme ». Des propos résumant un sentiment largement répandu dans les pays arabes. Pour leur part, le gouvernement allemand et l’Union européenne considèrent «ouvertement avec scepticisme» une éventuelle extension de la guerre antiterroriste à l’Irak, a déclaré mercredi le ministre allemand des Affaires étrangères, Joschka Fischer, plaidant pour une solution « politique » en Irak.

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