"Les attaques hostiles et racistes qui ont visé les travailleurs syriens dans plusieurs régions libanaises ont été l’oeuvre de membres du mouvement dit du 14 mars, qui prétend qu’il recherche la vérité, qu’il refuse et condamne les crimes, (mais) qui a entrepris des actions honteuses contre des travailleurs innocents et humilie la Syrie", affirme le quotidien gouvernemental Techrine.
"Il n’est plus possible de se taire face à l’implication (du mouvement) dans le complot contre la Syrie", ajoute Techrine en le qualifiant de "gang des rues".
Plus d’un million de libanais avaient manifesté le 14 mars à l’appel des forces antisyriennes pour demander la fin de la tutelle de Damas sur le Liban.
Quant au quotidien officiel Al-Saoura, il affirme que "la concordance entre les déclarations des comploteurs contre la Syrie au Liban et celles des responsables américains est totale".
"La Syrie s’est définitivement retirée du Liban sur le plan militaire et sécuritaire depuis huit mois. L’Onu en a été témoin et cette vérité est suffisante. Ceux qui menacent le Liban et l’exposent au chaos (…) sont les forces de l’ingérence étrangère".
Médias syriens et leaders libanais anti-syriens se livrent à une joute verbale de plus en plus virulente depuis quelques jours. Techrine avait déjà accusé mercredi le député druze libanais Walid Joumblatt d’être un "petit hypocrite" et l’avait qualifié de "malade mental".
Au Liban, le chef de la majorité parlementaire, Saad Hariri, fils de Rafic Hariri, a violemment attaqué jeudi la Syrie qu’il accuse d’être "un régime terroriste" cherchant à "renverser le régime démocratique libanais".