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Association au coeur des législatives : AMDH : Contre les infractions au code électoral

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Les membres de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) suivent de près les élections législatives.  L’AMDH fait partie du Collectif d’ONG pour l’observation des législatives qui comprend plusieurs associations œuvrant pour le bon déroulement du scrutin du 7 septembre. «Nous faisons partie de ce Collectif pour veiller au respect de la loi. Nous allons également dénoncer toute infraction du code électoral», explique Abdellah Mesdad, membre de l’AMDH supervisant cette opération d’observation des élections. «L’observation des élections législatives est une tradition pour les membres de l’AMDH. Avec des associations de la société civile marocaine, nous avons décidé de se constituer en collectif pour l’observation des élections législatives en septembre 2002 », rappelle Khadija Ryadi, présidente de l’AMDH.  Cette association est l’une des plus actives au Maroc dans le domaine des droits de l’Homme. «Ensemble pour une constitution démocratique, le Maroc de la dignité et de la globalité des droits humains » est la devise de l’AMDH qui fêtera prochainement ses trente ans.  Depuis sa création le 24 juin 1979, quatre phases ont jalonné l’histoire de l’AMDH. De 1979 à fin 1983, la première phase a été marquée par la mise en place d’un certain nombre de sections et «le début d´une action dynamique stoppée par la répression». De 1984 à 1988, c’était la période de stagnation et de gel des activités de l’AMDH «à cause de la répression dirigée contre l’association et plusieurs de ses dirigeants et militants».
La troisième phase, de 1988 à fin 1991, a été celle du «renouveau et de mise en place d’une stratégie basée sur des principes et une orientation claires» avec la tenue du 2ème congrès en mars 1989 et du 3ème congrès en décembre 1991.
De fin 1991 à nos jours, les membres de cette association parlent d’une «période d’ascension et de développement». Cette phase a été  marquée par la tenue régulièrement des congrès tous les 3 ans. Le dernier en date a eu lieu en avril 2007 et vu, pour la première fois, une femme à la tête de cette formation. Il s’agit de Khadija Ryadi
Née en 1960 dans une famille de résistants à Taroudant, Mme Ryadi a annoncé, le jour de son élection à l’unanimité, qu’elle «mesure l’ampleur de la responsabilité» dont elle vient d’être investie, en assurant qu’elle «poursuivra sur les traces de ses prédécesseurs».Le scrutin du 7 septembre est une date cruciale dans la vie de cette association. Ce sont donc 15.510.505 électeurs, contre 13.884.467 en 2002, qui sont attendus aux urnes ce jour-là.  Dont 49 % des électeurs sont des femmes, selon les dernières statistiques du ministère de l’Intérieur.

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