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Avec 97 sièges, le RNI domine les Législatives 2021

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Le parti réalise une victoire nette, éclatante et amplement méritée

Une victoire éclatante du Rassemblement national des indépendants (RNI). Le parti dirigé par Aziz Akhannouch est arrivé en tête des élections législatives organisées, mercredi, en remportant 97 sièges après dépouillement de 96% des bulletins de vote. L’annonce a été faite dans la nuit de mercredi à jeudi par le ministre de l’intérieur, Abdelouafi Laftit.
Le Parti authenticité et modernité (PAM) a occupé la 2ème place avec 82 sièges, suivi du Parti de l’Istiqlal (PI, 78 sièges), de l’Union socialiste des forces populaires (USFP, 35 sièges), du Mouvement populaire (MP, 26 sièges), du Parti du progrès et du socialisme (PPS, 20 sièges), de l’Union constitutionnelle (UC, 18 sièges) et du Parti de la justice et du développement (PJD, 12 sièges), alors que les autres formations politiques se partagent 12 sièges. Selon le ministre de l’intérieur qui a présenté dans une déclaration les résultats provisoires de ces élections, le taux de participation au niveau national a atteint 50,35%.

Mobilisation
Un taux qui reflète une forte mobilisation des électeurs marocains désireux de changement et ce, malgré la situation sanitaire marquée par la pandémie de Covid-19. “Le Royaume a vécu pendant plusieurs mois une forte mobilisation pour réussir les échéances électorales en tant qu’étape importante qui symbolise les espoirs et aspirations du peuple marocain pour consolider la dynamique économique et ancrer le choix démocratique”, a fait savoir le ministre précisant que cette étape comporte de grands enjeux en rapport avec la consolidation des acquis politiques sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI. Le responsable a affirmé que les autorités compétentes se sont mobilisées avec l’ensemble de leurs ressources humaines et à leurs différents niveaux centraux et territoriaux, pour prévoir tous les moyens logistiques et matériels dans le but de garantir la réussite de cette étape. Dans ce sens, de grands efforts ont été fournis à l’occasion de la révision des listes électorales, ce qui a permis l’inscription de pas moins de 1.806.724 personnes, portant le nombre total des inscrits à 17.509.316 personnes. Selon Laftit, les autorités ont mis en place 40.628 bureaux de vote encadrés par 4.000 bureaux centraux, soit une moyenne de 10 bureaux pour chaque bureau central.

Le ministre de l’intérieur a en outre souligné la mobilisation des partis politiques. Ainsi, 31 formations politiques ont présenté des candidats au cours des dernières élections y compris une alliance politique formée par des partis à l’occasion des dernières échéances. Ainsi, le nombre des candidatures déposées au niveau national, au titre de l’élection des membres des conseils des communes et d’arrondissements s’élève à 157.569, dont 62.793 sous forme de listes et 94.776 sous forme de candidatures individuelles, soit une moyenne nationale de près de 5 candidatures pour chaque siège, contre 130.925 candidatures en 2015, en hausse de plus de 20%. Le nombre des candidatures féminines aux conseils des communes a marqué une hausse par rapport aux élections de 2015. Le nombre des candidates aux conseils des communes et des arrondissements s’élève à 47.060 (près de 30% du nombre global des candidatures), dont 23.191 candidates aux conseils de communes dont les membres sont élus au scrutin par liste et 23.869 dans les communes soumises au mode de scrutin individuel. Quant au nombre des conseillers communaux ayant présenté leurs candidatures aux élections communales, il s’élève à 21.744, soit 69% de l’ensemble des membres actuellement en fonction.

Par ailleurs et pour les élections à la Chambre des représentants, le nombre des listes de candidatures présentées à l’échelle nationale au titre de l’ensemble des circonscriptions locales et des circonscriptions électorales régionales s’élève à 1.704, pour un total de 6.815 candidatures, avec une moyenne nationale de plus de 17 candidatures par siège, selon la même source. Le nombre des listes de candidature présentées au titre des circonscriptions électorales locales se situe autour de 1.472 listes comptant 5.064 candidats, avec une moyenne de 17 candidatures par siège, contre 4.742 en 2016. Le nombre des candidatures aux circonscriptions électorales régionale s’élève à 1.769, soit une moyenne de 20 candidatures par siège. Selon le ministère, les partis politiques se sont mobilisés pour mener à bien leur campagne électorale en respectant les mesures sanitaires en vigueur pour lutter contre la pandémie. Un total de 12.249 manifestations ont eu lieu de la part des partis politiques et de leurs candidats.

Suivi et observation

Dans un autre registre, le ministre est revenu sur la création sur Hautes Instructions Royales d’une commission de suivi des scrutins qui a été confiée au département de l’Intérieur ainsi qu’au parquet général. Dans ce sens et suite à la création de la Commission centrale chargée du suivi des élections, composée du ministre de l’intérieur et du président du ministère public et en application des Hautes Instructions Royales adressées au ministre de l’intérieur et au président du ministère public pour veiller au bon déroulement des prochaines élections et faire face à toutes les pratiques qui pourraient nuire à ces échéances, il a été procédé à l’installation de la Commission centrale de suivi des élections. De même, le nombre des observateurs de l’opération électorale a atteint 5.020 personnes parmi lesquelles 4.323 appartiennent à la société civile et 568 relevant du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) sans oublier 129 observateurs étrangers. Ces derniers ont couvert l’ensemble des provinces et préfectures du Royaume. “Je tiens à souligner dans ce sens que le ministère de l’intérieur a veillé à rester neutre jusqu’à la fin de l’opération de vote”, a fait savoir Laftit ajoutant que le ministère a été au rendez-vous pour préserver la crédibilité et la transparence des élections.

Si le taux de participation général a été très important avec la participation de deux millions de personnes supplémentaires en comparaison avec les élections de 2016, une forte adhésion a également été relevée dans les provinces du Sud avec un taux de participation respectivement de 58,30% dans la région de Dakhla-Oued Dahab, 63,76% dans la région de Guelmim-Oued Noun et 66,94% dans la région de Laâyoune-Sakiat El Hamra. “Ces taux est le parfait argument concernant l’attachement des populations de ces provinces à leur marocanité et leur adhésion aux institutions du pays et le développement de la voie démocratique et la consolidation des acquis”, a annoncé le ministre précisant que le plus faible taux de participation a été enregistré dans la région de Casablanca-Settat avec 41,04%.

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