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Ces partis qui vont renouveler leurs instances

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Plusieurs formations politiques vont tenir leurs congrès pour élire de nouveaux dirigeants juste après les élections

Si l’heure est à la mobilisation pour les élections, plusieurs formations politiques vont devoir organiser des congrès nationaux pour élire de nouvelles directions. C’est le cas notamment pour le Parti de la justice et du développement (PJD). Le parti qui a conduit la majorité gouvernementale depuis 2012 devra organiser un congrès national pour le renouvellement de ses instances dirigeantes et surtout élire un nouveau secrétaire général. Les pronostics vont bon train concernant l’identité du futur leader du parti de la lampe. En poste depuis pratiquement cinq années, Saad Dine El Otmani, l’actuel chef de gouvernement, ne s’est pas prononcé sur ses projets pour l’avenir car concentré pour le moment sur les élections, mais les résultats des prochaines échéances seront à coup sûr déterminants. Théoriquement, l’actuel SG du PJD peut rempiler car les statuts du parti offrent la possibilité pour un dirigeant de passer deux mandats successifs au secrétariat général. Mais le chef de file de la majorité n’est pas le seul à se retrouver dans cette situation.

Le PPS, Parti du progrès et du socialisme, devra également choisir une nouvelle direction à l’issue du prochain congrès national. Contrairement à son ex-allié, le PPS va choisir un nouveau secrétaire général. Mohamed Nabil Benabdellah ne devrait pas briguer un mandat supplémentaire. Et pour cause, l’ancien porte-parole du gouvernement Jettou a déjà épuisé deux mandats successifs à la tête du parti du livre. Un autre parti de la gauche marocaine organisera un congrès après les élections, en l’occurrence l’Union socialiste des forces populaires (USFP), dirigée par Driss Lachguar qui a effectué deux mandats à la tête du parti de la rose. Le premier secrétaire actuel du parti n’a pas fait de déclarations concernant son avenir au sein de la direction de l’USFP mais il pourrait faire le choix de passer la main à un autre nom. L’autre formation qui sera concernée par des changements organisationnels après les élections est le Mouvement populaire. Mohand Laenser qui dirige le parti de l’épi a déjà annoncé son intention de ne pas briguer un nouveau mandat. Reste à connaître l’identité du responsable qui prendra le flambeau. Une chose est sûre en tout cas. Des changements non négligeables devraient avoir lieu dans la cartographie politique et partisane, notamment à la lumière des résultats des élections.

Il faut préciser par ailleurs qu’une loi organique relative aux partis politiques est en vigueur au Maroc (voir encadré). Le texte vient d’être modifié. En effet, le parlement avait adopté il y a quelques semaines, un projet de loi organique modifiant la loi organique relative aux partis politiques. Ce dernier vise à mettre en place le fondement législatif pour l’exécution des Hautes Orientations Royales au sujet de l’augmentation du soutien public accordé aux partis politiques, afin de les accompagner et les encourager à renouveler leurs méthodes de travail, rehausser leur performance et améliorer la qualité des législations et des politiques publiques, tout en veillant à ce qu’ils en allouent une fraction aux compétences qu’ils mobilisent pour des missions de réflexion, d’analyse et d’innovation.

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Lois

Il y a quelques mois les lois électorales ont été définitivement entérinées, notamment la loi organique relative aux partis politiques. En effet, la Cour constitutionnelle avait donné son visa pour trois lois électorales. Il s’agit de la loi organique relative aux partis politiques, la loi organique N°04.21 modifiant et complétant la loi organique N°27.11 relative à la Chambre des représentants, la loi organique N°05.21 modifiant et complétant la loi organique N°28.11 relative à la Chambre des conseillers et la loi organique N°06.21 modifiant et complétant la loi organique N°59.11 relative à l’élection des membres des conseils des collectivités territoriales.
Ces changements ont eu lieu en perspective des élections du mois de septembre. Les textes concernés étaient le fruit de plusieurs mois de consultations entre le gouvernement représenté par le ministère de l’intérieur et les différentes formations politiques du pays.

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Soutien

L’État accorde un soutien financier aux partis politiques. Un soutien qui fait l’objet d’un contrôle de la part de la Cour des comptes. Dans ce sens, l’Etat a dévoilé, il y a quelques semaines, les montants des aides publiques en faveur des partis en perspective des élections. Ainsi, le gouvernement a prévu d’allouer un total de 360 millions de dirhams en soutien des partis politiques pour le financement des campagnes électorales. Concrètement, la part du lion revient aux élections législatives puisque l’Etat a prévu des subventions publiques de l’ordre de 160 millions de dirhams. S’agissant des élections communales et régionales qui auront lieu également au cours de la même journée du 8 septembre prochain, la contribution étatique s’élève à 180 millions de dirhams pour le financement des campagnes électorales pour l’élection des membres des communes ainsi que ceux des régions.

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