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Elections communales et régionales, Benabdellah: «Les réalités locales dicteront les alliances»

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La course aux voix est lancée. Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) a dévoilé hier, lundi, à Rabat son programme pour les prochaines échéances électorales. «Le PPS entamera sa campagne armé d’un slogan qui le distingue. Nous avons choisi «le sérieux» parce que c’est ce qu’attendent aujourd’hui les citoyens de leurs élus», a déclaré Nabil Benabdellah, secrétaire général du PPS.

L’ex-parti communiste ne cache pas ses ambitions pour ces premières élections respectant la vision de la régionalisation avancée. L’objectif, selon Benabdellah, est d’atteindre 3.000 élus, de décrocher 300 présidences de conseils communaux et au moins une présidence de région, en plus des conseils provinciaux.

«Nous attaquons ces échéances avec de grandes ambitions, mais avec la conviction que le parti est à la hauteur de ces ambitions», a précisé Nabil Benabdellah.

Concernant la question des alliances, le secrétaire général du PPS a assuré que le parti ne pouvait écarter aucune alliance par décision du bureau national compte tenu des réalités régionales. «Si dans une commune, le PPS se trouve obligé de nouer des alliances avec des partis de l’opposition pour construire une majorité, il le fera», a-t-il déclaré. «Ceci étant, il n’est pas question de nouer ce type d’alliance lorsqu’elles ont une portée politique. Dans les grandes villes, il n’y aura pas d’alliance entre des partis de la majorité et des partis de l’opposition», a-t-il souligné, précisant que le PPS fait partie d’une majorité qu’il respectera et qu’il n’est pas question que le scénario de 2009 se répète.

De manière globale, le programme du PPS est axé sur huit points, presque tous liés au chantier de régionalisation avancée. «Le danger est que cette réforme de fond se transforme en des changements administratifs superficiels», a noté Abdelahad Fassi Fihri, membre du bureau exécutif du parti. Il s’agira donc de promouvoir le rôle des nouveaux élus et de faire jouer pleinement à la région son rôle en matière de planification du développement régional. Dans ce sens, le PPS propose de créer, dans chaque région, un pôle de développement comprenant des infrastructures telles que universités, hôpitaux et structures de recherche qui jouera le rôle de locomotive pour la région.

Parmi les axes du programme du parti figurent également  la réhabilitation de la fonction d’aménagement du territoire au niveau régional, la maîtrise du développement des villes et la lutte contre la fracture urbaine, ou encore la mise en place de réponses effectives aux besoins quotidiens des citoyens et la garantie d’une démocratie locale inclusive. Concernant la question de la gouvernance, Abdelahad Fassi Fihri a assuré que le PPS ambitionne de «passer d’une territorialisation de la politique à une réelle politique territoriale».

Dans la série électorale qui débutera dans quelques mois, le PPS prend également en compte les élections des Chambres professionnelles. «Notre participation dans ces élections sera exceptionnelle cette année», a déclaré Nabil Benabdellah ajoutant que le parti comptait «former une équipe robuste d’élus dans la Chambre des conseillers».   
 

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