Politique

Elections et politique locale : Quand les jeunes settatis se prennent en main…

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Ces mots, à la fois épiques et austères, sont ceux de Mohamed Amine Houty, tête de liste des jeunes indépendants de la ville de Settat. Une formation qui regroupe de jeunes Settatis, ambitieux et engagés, mais surtout conscients des enjeux des élections communales et régionales et de la nécessité d’institutionnaliser leur combat pour le développement local. Une expérience qui a pris le temps de bien mûrir chez ces jeunes ! D’ailleurs, l’idée qui en était à l’origine remonte déjà à plusieurs années.

Une idée simple : participer aux élections version locale, en adoptant une approche des plus rationalistes. «Notre point de départ fait référence à tous les maux dont souffre notre espace urbain à Settat, ville qui se veut pourtant le chef-lieu d’une région importante mais qui se trouve entre les mains de gestionnaires inconscients», indique Mohamed Amine Houty. Et d’ajouter que «nul ne peut aujourd’hui se déjouer d’une réalité aussi frappante : une élite politique médiocre qui s’ajoute à un manque considérable en éducation-formation, un constat des plus classiques pour notre pays». Houty n’est pas le seul à fustiger les élus et leur politique locale.

De son côté,  Bassam Lytim, ancien membre de l’USFP, a souligné que «prendre position contre ce laxisme est l’un des fondements de notre approche face à la problématique de gestion de la chose publique. Gérer ou participer à la gestion d’un conseil municipal c’est sortir du discours idéologique qui est très pénible à cautionner. Dans cette optique le conseil communal n’est pas une fin en soi, li n’est que le moyen de faire valoir notre volonté, notre clairvoyance et notre capacité à élaborer une politique locale édifiée sur la base de diagnostics cohérents». En effet, ces jeunes indépendants qui participent aux prochaines élections communales sous l’emblème de l’athlète ne viennent pas s’ajouter au lot des formations politiques.

C’est un appel à la prise de conscience et un message qu’ils considèrent simple et très proche des attentes des citoyens. D’ailleurs, leur mot d’ordre est «modestie». Modestie par rapport à leurs propositions, à leurs projections et à leur action. De fait, vendre du rêve sur une liste électorale n’est clairement pas leur intention. «Nous sommes conscients que sans parti politique, il ne peut y avoir de démocratie au sens politique… Dans ce sens nous trouvons dans le parti régional une alternative intelligente aux problèmes de démocratie interne et de communication dans les partis politiques qui ressemblent aujourd’hui davantage à des bureaucraties qu’à de véritables formations partisanes», conclut Houty.

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