Le ministère de l’intérieur vient également d’annoncer, vendredi dernier, avoir procédé à un mouvement partiel dans les rangs des agents d’autorité. Objectif avoué : «garantir un climat électoral marqué par la transparence et une compétition loyale», tout en prenant «une série de mesures préventives ou disciplinaires à l’encontre d’auxiliaires d’autorité», indique un communiqué du ministère de l’intérieur.
Des mesures qui visent d’ailleurs à «tenir les prochaines échéances électorales dans un climat sain réunissant les conditions de probité, de transparence, de crédibilité et de compétition loyale». Elles ont également pour objectif d’écarter tout soupçon de nature à porter atteinte à la neutralité des agents d’autorité et de leurs auxiliaires lors de l’opération électorale, tels que les liens de parenté avec d’éventuels candidats ou tout comportement pouvant être interprété comme un soutien direct ou indirect en faveur d’une organisation politique ou d’un candidat particulier.
Le ministère précise que ces mesures portent sur la suspension de 5 agents d’autorité, le rappel à l’administration centrale de 13 agents d’autorité, le rappel au secrétariat général de la préfecture ou de la province de 14 agents d’autorité, le gel des fonctions à travers l’autorisation d’absence exceptionnelle de 11 agents d’autorité, la mutation de 29 agents d’autorité, et l’avertissement à l’adresse de 18 agents d’autorité.