Politique

Genève : Le Maroc dénonce le rôle de l’Algérie dans l’affaire du Sahara

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Le rôle de l'Algérie dans le dossier du Sahara marocain a été vivement dénoncé par le Maroc, mercredi 17 septembre 2014 devant le Conseil des droits de l'Homme à Genève. 
 Pointant du doigt la "flagrante implication" et l"attitude tendancieuse" de l’Algérie en pleine contradiction avec le statut d'observateur censé être la sienne, Hassan Boukili le chargé d'affaires du Royaume à Genève a affirmé : 
"La Communauté internationale est parfaitement avisée des vraies raisons géopolitiques qui motivent l'Algérie dans sa démarche sur le Sahara marocain devant ce Conseil".

Le diplomate s'exprimait dans le cadre de son droit de réponse suite à une déclaration de l'ambassadeur algérien dans laquelle il a accusé le Maroc d'atteintes aux droits de l'Homme dans ses provinces du Sud. 

M. Boukili a ainsi rappelé qu'Alger est impliqué depuis 1975 militairement, politiquement, diplomatiquement et financièrement dans ce différend artificiel.

La fixation de l'Algérie sur le Maroc et son Sahara, a-t-il expliqué, procède de ses complexes chroniques à l'égard du Royaume, de l'authenticité de son histoire et de ses Institutions séculaires, du caractère pionnier de ses réformes démocratiques, de sa stabilité et son unité nationale, et surtout de la force de son initiative d'autonomie au Sahara.

"C'est là le vrai capital du leadership historique et stratégique du Maroc que la propagande politique de l'Algérie et ses contrats de gaz et d'armement ne peuvent remettre en cause", a-t-il fait valoir.

Il a dans ce contexte relevé que l'Algérie est une partie politique à part entière dans ce conflit artificiel et que seule la Mauritanie sœur est un pays observateur dans ce problème régional. 

Qualifiant d'"irresponsable" l'attitude de l'Algérie devant le Conseil des droits de l'Homme, le diplomate a indiqué que les autorités algériennes auraient fait mieux de se préoccuper des violations et répondre des crimes commis sur leur territoire, y compris dans les camps de Tindouf et notamment en Kabylie, à Ghardaya.



Citant des estimations d'experts algériens, le diplomate a indiqué que l'Algérie a dépensé 250 milliards de dollars pour concrétiser son projet séparatiste au Sahara marocain.

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