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indicateurs d’Une année 2024 exceptionnelle

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IDE, tourisme, industrie, exportations, recettes fiscales… Le Chef du gouvernement dresse le bilan devant les conseillers

Parlement. Le Chef du gouvernement vient d’effectuer un passage dans le cadre de la séance mensuelle des questions orales sur la politique générale du gouvernement à la Chambre des conseillers axée sur le bilan des indicateurs économiques et financiers. Les détails.

Une année 2024 exceptionnelle marquée par des records à plusieurs niveaux et une année 2025 très prometteuse. C’est ce qui ressort de l’intervention du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, dans le cadre de la séance mensuelle des questions orales sur la politique générale du gouvernement à la Chambre des conseillers axée sur le bilan des indicateurs économiques et financiers. Selon le numéro un de l’Exécutif et malgré les conditions climatiques difficiles, la dynamique des activités non agricoles a permis le développement de leur produit intérieur brut de 5,4% au troisième semestre de l’année dernière contre 3,2% au cours de l’année 2023.

Cette dynamique a également permis de réaliser un taux de croissance de 4,3% à la fin du troisième trimestre 2024, au lieu de 3% une année auparavant. «Nous nous attendons à ce que l’économie marocaine connaisse une reprise notable au début de cette année 2025. Le taux de valeur ajoutée du secteur secondaire a également enregistré une hausse significative avec 7,6% au cours du troisième trimestre 2024, contre 1,1% au cours de la même période l’année dernière.

La hausse a concerné notamment des secteurs exportateurs, les industries de transformation et le domaine des travaux publics», précise la même source expliquant que des chiffres record ont été atteints également dans le secteur des services, puisque le nombre de touristes se chiffre à 17,4 millions, soit une augmentation de 35% par rapport à l’année 2019. Le total des recettes a dépassé pour sa part les 112 milliards de dirhams, soit une hausse de 7,5% par rapport à 2023 ce qui reflète l’efficacité de la feuille de route du tourisme consacrant le Maroc comme la première destination touristique en Afrique. Il ne faut pas négliger non plus le volume des investissements directs étrangers avec 43,2 milliards de dirhams en 2024, soit une hausse de 24,7% par rapport à 2023.

Les exportations nationales ont également continué à connaître un dynamisme sans précédent, enregistrant une valeur de 455 milliards de dirhams à fin décembre dernier, soit une hausse de 5,8% par rapport à l’année 2023. «Ce sont là des indicateurs significatifs ayant permis de réduire le déficit budgétaire qui s’est stabilisé à la fin de 2024 et sans recours à la privatisation, à 3,9% poursuivant ainsi une baisse continue avec 4,4% en 2023 et 5,2% en 2022», a indiqué le Chef du gouvernement annonçant que l’objectif fixé pour cette année est de réduire le déficit budgétaire à 3,5% pour l’année en cours avant de viser un taux de 3% pour l’année prochaine.

Pour le Chef du gouvernement, ces chiffres encourageants ont été soutenus par l’amélioration constatée au niveau des recettes ordinaires qui ont augmenté de plus de 49 milliards de dirhams pour atteindre un total de 372,6 milliards de dirhams en 2024, soit une hausse de 15,2% par rapport à 2023.

Il faut préciser que les recettes fiscales ont augmenté de 37,6 milliards de dirhams, soit un bond de 14,3% par rapport à l’année 2023. «Les bonnes observations émises par les rapports des institutions internationales sont la meilleure preuve avec le développement progressif des méthodes de gestion des finances publiques et la maîtrise des indicateurs macro-économiques, devenue une réalité avérée dans notre pays», a fait savoir la même source. Par ailleurs, le gouvernement a renforcé ses efforts pour l’accélération de la mise en œuvre des axes de réformes prévus par la loi-cadre relative à la réforme fiscale, considérée comme principale porte d’entrée pour restaurer le dynamisme des ressources financières et atteindre une équité fiscale. «Le gouvernement s’est attelé à la mise en œuvre de cette réforme selon des priorités nationales et une planification pluriannuelle à travers plusieurs mesures fiscales notamment la révision progressive et globale du taux d’imposition des sociétés ce qui est de nature à offrir aux investisseurs des conditions transparentes et encourageantes pour l’investissement», a dit M. Akhannouch devant les parlementaires.

Le gouvernement a également poursuivi ses efforts pour réduire la pression fiscale sur les fonctionnaires, les salariés et les retraités à travers la révision des taux de l’IR (Impôt sur le revenu). Concrètement, il a été question de revoir la 1ère tranche du barème relative au revenu net exonéré de 30.000 DH à 40.000 DH, ce qui va permettre d’exonérer tous les revenus salariaux inférieurs à 6.000 DH/mois ainsi que la révision des autres tranches du barème pour les élargir et réduire leur taux d’imposition, se traduisant par une diminution de ces taux allant à 50%.

Dans un autre registre, l’opération d’amnistie fiscale volontaire, qui a pris fin le 31 décembre dernier, a permis de renforcer le climat de confiance entre l’administration et les contribuables, avec la déclaration de 125 milliards de dirhams, ce qui a généré des gains pour le trésor public de l’ordre de 6 milliards dirhams. Pour le chef du gouvernement, la dynamisation du marché du travail, la réduction des inégalités spatiales en matière d’investissement et l’intérêt accordé aux secteurs porteurs ont guidé les efforts gouvernementaux  pour concrétiser les objectifs de la nouvelle Charte de l’investissements. «Il faut préciser dans ce sens que le gouvernement interagit avec sérieux concernant les statistiques officielles au sujet du taux de chômage qui a d’ailleurs baissé au cours du dernier semestre de l’année 2024 à moins de 13%, ce qui constitue le taux le plus bas depuis six semestres consécutifs», a expliqué le Chef du gouvernement, appelant à une lecture objective des chiffres qui doivent être mis dans leur contexte puisque la majorité des postes perdus dans l’agriculture à cause de la sécheresse ne sont pas réguliers et non rémunérés. «Le taux de chômage ne doit pas occulter les efforts du gouvernement pour améliorer les conditions et la qualité des nouveaux postes de travail puisque les emplois rémunérés nouvellement créés ont augmenté significativement sans oublier la hausse des travailleurs déclarés à la CNSS», a conclu le Chef du gouvernement.

«B ready»
Climat des affaires.. Le Chef du gouvernement a fait savoir que le Maroc a enregistré une excellente performance dans le rapport de la Banque mondiale pour le climat des affaire «Ready Business » publié en octobre dernier avec 62,41 points et une différence de seulement 14,3 points par rapport à la meilleure performance (76,70 points). Pour rappel, le Maroc a obtenu les scores les plus élevés en matière de création et d’implantation d’entreprises ainsi que l’accès aux services d’utilité publique. En matière de création d’entreprise, le Maroc obtient un score parmi les plus élevés par comparaison aux autres pays, en grande partie grâce à son cadre réglementaire favorable à la création d’entreprise, encadrant tout le processus, depuis la demande du certificat négatif jusqu’à la publication de l’annonce de création au Bulletin officiel, sans imposer de restrictions ou de discriminations entre entrepreneurs locaux et étrangers. Cette réglementation intègre aussi des dispositions visant à lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, en mettant en place le registre public des bénéficiaires effectifs des sociétés. Concernant l’implantation des entreprises, la performance marocaine est le résultat de plusieurs réformes et mesures de facilitation engagées par le gouvernement, dont notamment la digitalisation des processus et services fonciers ; la simplification et la dématérialisation de la procédure de transfert de propriété (Plateforme Tawtik, services en ligne de l’ANCFCC,…) ; la dématérialisation de la procédure d’octroi de permis de construire et le renforcement de la transparence de l’information en matière d’octroi de permis de construire ; ainsi que la facilitation et l’accélération des procédures d’obtention des autorisations nécessaires pour les projets d’aménagement urbain à travers la publication le 13 juillet 2023 d’un arrêté conjoint du ministère de l’intérieur et du ministère de l’aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville.

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