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Kalila Bounaylat : «Je serai attentive aux besoins des artistes»

© D.R

Entretien avec Kalila Bounaylat, actrice et parlementaire du RNI

Elle est plutôt connue pour être actrice. Récemment, elle s’est portée candidate aux élections et vient de rafler un siège au Parlement. Ainsi, elle portera les deux casquettes d’artiste et de parlementaire. De quoi faire sa renommée davantage. Dans cet entretien, Kalila Bounaylat révèle son émotion après sa victoire aux élections. Elle s’exprime également sur son attachement aux actions politiques voire socioculturelles depuis belle lurette. L’artiste, qui n’hésite pas en outre à dévoiler les raisons d’avoir opté pour le RNI, envisage non seulement de défendre les intérêts de ses pairs mais aussi ceux des citoyens en premier lieu.

ALM : Vous venez de rafler un siège parlementaire après les élections du 8 septembre. Pourriez-vous partager votre ressenti avec nous ?

Kalila Bounaylat : C’est, pour moi, une grande joie et, à la fois, une grande responsabilité. Après cette victoire, je me sens davantage en phase avec mes idées et les valeurs que je défends.

Qu’en est-il de votre intégration au domaine politique ? Comment en avez-vous eu l’idée ?

Depuis mon enfance, j’ai baigné dans le travail politique et social. Déjà, ma famille, mes grands-parents, mes oncles et ma sœur sont actifs dans le Sud. Donc, mon intégration à la politique n’est que la juste nature des choses.

Alors pourquoi le choix du RNI (Rassemblement national des indépendants) ?

Au-delà du fait que cette formation politique soit conduite par un homme de grande valeur qui a déjà prouvé, par son travail, sa capacité à proposer une réponse réalisable aux problèmes de notre société, le RNI est le parti dont les idées et les valeurs sont le plus en adéquation avec ce que je veux défendre, à savoir la liberté et la solidarité. C’est aussi un parti pragmatique qui œuvre dans le concret pour répondre aux besoins et aux aspirations des gens.

Et quelles étaient vos connaissances en matière de politique avant de vous y lancer ?

Je pense que la politique est la continuation du travail socioculturel que je fais depuis des années. De plus, je me sens concernée par l’avenir de mon pays et les défis qu’il doit relever. C’est pourquoi je veux être active et citoyenne responsable.

Parlons un peu des artistes. Comment envisagez-vous de défendre leurs intérêts sous la coupole du Parlement ?

Je vais plutôt défendre les intérêts de tous les Marocains surtout ceux qui en ont le plus besoin et cela dans tous les corps de métier. En fait, j’ai été élue par les Marocains en général et non par une corporation. D’ailleurs, je serai fière de représenter tout le monde et cela de manière désintéressée. Mais cela n’empêche pas que je serai attentive aux besoins des artistes.

Après votre candidature aux élections, vous avez eu des détracteurs. Que leur répondez-vous ?

Je n’ai, personnellement, rien à dire aux détracteurs car j’ai appris que c’est mon travail et mon implication qui répondent à ma place. D’autant plus que je suis motivée et consciente de mes responsabilités.

Auriez-vous des projets ?

Mon grand projet pour l’instant est d’être à la hauteur de cette nouvelle responsabilité.

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Parcours de l’artiste

L’actrice, gadirie et à la quarantaine, se fraie une trajectoire professionnelle en art depuis un jeune âge. Dès 2004, le hasard fait qu’elle soit artiste. En fait, elle devait remplacer dans le téléfilm «Chleh webgha fassia» (Il est amazigh et veut épouser une fassie) sa sœur jumelle «Dimna», partie à l’étranger. C’est ainsi que Kalila Bounaylat gagne en renommée artistique et enchaîne les rôles. Après son premier personnage, elle interprète, entre autres, le premier rôle dans le film hassani «Arbaât hojorat» (Quatre classes).

Après quoi, elle s’affiche dans les œuvres «Ila El Abad» (Pour de bon), «Karima», «Rhimou» et bien d’autres. Elle a même des rôles en cinéma, notamment dans le long-métrage «Attarik ila (Road to) Kabul» réalisé par Brahim Chkiri qui n’est autre que son époux. Récemment, elle s’est produite dans plusieurs œuvres dont la série «Swlou Dmouîi» (Demandez à mes larmes).

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