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Le PLF examiné en Conseil de gouvernement : Une croissance de 3,2% et un déficit de 5,9% en 2022

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Les orientations générales du projet de loi de Finances pour l’année 2022 reposent sur quatre axes qui concernent la relance économique, la couverture sociale, le capital humain et la réforme de l’administration.

Les contours du budget 2022 se précisent. Après la présentation des grandes orientations en Conseil des ministres, le projet de loi de Finances 2022 vient d’être examiné en Conseil de gouvernement. Le projet table ainsi sur un taux de croissance de 3,2% et un déficit budgétaire de 5,9% du PIB et prévoit la création de 250.000 emplois directs en deux ans Les hypothèses de la loi de Finances 2022 ont été annoncées lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil par le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, la ministre de l’économie et des finances, Nadia Fettah Alaoui, et le ministre délégué chargé du budget, Faouzi Lekjaa. Selon les responsables, ce projet de loi de Finances a été élaboré sur la base de l’hypothèse d’une campagne agricole estimée à 80 millions de quintaux et d’un cours moyen de gaz butane de 450 dollars la tonne.

Quatre priorités

Il faut dire que le projet a été élaboré dans un contexte marqué par l’apparition de signes de reprise de l’économie nationale, les enseignements tirés de la gestion de la crise pandémique et le début de la mise en œuvre du Modèle de développement en tant que responsabilité nationale nécessitant la participation de toutes les énergies et forces vives du pays. Le gouvernement a veillé à ce que le projet de loi de Finances soit un point de départ pour la mise en œuvre des Hautes Orientations Royales et du programme gouvernemental. A l’issue de cette première étape, quatre priorités se dégagent.

Concrètement, les orientations générales du projet de loi de Finances pour l’année 2022 reposent sur quatre axes qui concernent la relance économique, la couverture sociale, le capital humain et la réforme de l’administration. Le futur budget va certainement faire la part belle au social. Il s’agit du renforcement des mécanismes d’inclusion et l’avancement dans la généralisation de la protection sociale, en tant que chantier prioritaire qui bénéficie de la Haute sollicitude de Sa Majesté le Roi. Outre la poursuite de la mise en œuvre de la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire de base au profit des travailleurs non-salariés, l’année 2022 marquera le lancement de la deuxième phase de ce grand chantier portant sur l’élargissement de la population bénéficiaire aux catégories vulnérables et pauvres, bénéficiant actuellement du Régime d’assistance médicale «RAMED».
En parallèle, les mesures nécessaires seront prises pour la généralisation progressive des allocations familiales, à travers la mise en œuvre du Registre social unifié, une attention particulière sera accordée à l’intégration sociale des personnes en situation de handicap, en plus d’ériger la promotion de l’égalité des sexes dans divers domaines économiques et sociaux en priorités de l’action gouvernementale.

L’éducation

Le nouveau gouvernement vise à permettre à l’école publique de retrouver son double rôle de transfert du savoir et de promotion sociale Dans ce cadre, une attention particulière sera accordée à l’accélération de la généralisation de l’enseignement préscolaire, au renforcement des connaissances de base des enfants dès le primaire et au soutien de l’éducation des enfants des catégories démunies, notamment dans le milieu rural.

Il s’agit également de veiller sur la réforme du système de formation des enseignants et la réhabilitation des centres de formation. En application des Hautes Orientations Royales, le gouvernement œuvrera au lancement d’une réforme profonde du système de santé de manière à réhabiliter le secteur de la santé et accompagner le chantier de la généralisation de la protection sociale.

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Administration

L’une des priorités gouvernementales dans le cadre du PLF concerne la réforme du secteur public et le renforcement des mécanismes de gouvernance. Les responsables veulent ainsi accélérer la mise en œuvre du chantier de la régionalisation avancée, la mise en place des mesures nécessaires pour la concrétisation des dispositions de la loi-cadre relative à la réforme des établissements et entreprises publics, et l’opérationnalisation de l’Agence nationale de la gestion stratégique des participations de l’Etat. Il en est également de l’accélération de la réforme de l’administration, à travers l’activation de la Charte des services publics et du chantier de la simplification des procédures administratives, la généralisation de l’administration numérique, ainsi que la concrétisation de la Charte de la déconcentration administrative.

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