Le projet relatif au Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique, présidé par Omar Azziman a été adopté à la majorité, mercredi 5 février par la chambre des représentants.
Ils étaient ainsi 51 députés à approuver le projet de loi dont la création est prévue par la Constitution de 2011 contre l’abstention de 22 députés, tous issus de l'opposition.
« Ce projet de loi confère de larges et spécifiques attributions au Conseil en tant qu'instance consultative chargée d'émettre son avis sur toutes les politiques publiques et sur toutes les questions d'intérêt national concernant l'éducation, la formation et la recherche scientifique », a affirmé Rachid Belmokhtar, ministre de l'Education nationale et de la Formation professionnelle intervenant à cette occasion.
Le ministre a ajouté que ce projet de loi a élargi la sphère des demandes d'avis à adresser au Conseil en plus de constituer une forme concrète de la démocratie participative. Pour leur part, les groupes de la majorité et de l'opposition ont souligné l'importance de la création du Conseil, qui intervient dans un nouveau contexte marqué notamment par le discours royal du 20 août 2013, une "feuille de route nationale" pour la réforme du système de l'éducation, et dans lequel le Souverain avait appelé le gouvernement à accélérer l'adoption des textes juridiques relatifs au nouveau Conseil.