Un rapport publié à l’occasion de son quatrième anniversaire
La Stratégie nationale d’immigration et d’asile sous la loupe de la Plate-forme nationale de protection des droits des migrant(e)s (PNPM). Cette dernière est composée de 13 associations et 4 membres collaborateurs actifs dans le domaine de la migration. En effet, la plate-forme vient de publier un rapport sur le sujet, intitulé, «Etat des lieux de l’accès aux services pour les personnes migrantes au Maroc: bilan, perspectives et recommandations de la société civile».
«Depuis le lancement de la nouvelle politique nationale d’immigration et d’asile en septembre 2013, de réelles avancées dans différents domaines ont été réalisées, dont les derniers résultats ont été présentés le 19 octobre 2017 par le ministère chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration (MCMREAM), ministère de tutelle de cette nouvelle politique», affirment les auteurs. Et de poursuivre: «Le rapport publié par la PNPM vient compléter ce bilan officiel en dressant un état des lieux se basant sur les situations rencontrées au quotidien par les associations qui accompagnent des personnes migrantes dans les différentes régions du Royaume». Concrètement, les responsables expliquent que le document a été élaboré de manière participative par les organisations membres de la PNPM et grâce aussi à la contribution de près de 50 autres associations actives auprès des personnes migrantes qui ont été consultées lors des Assises marocaines des Organisations de la société civile (OSC) le 30 mars 2017.
Les personnes sondées ont ainsi confirmé le constat des nombreux progrès réalisés en faveur de ces personnes au Maroc au cours des dernières années, tout en soulignant les contraintes persistantes pour une mise en œuvre efficace de la SNIA et émettent des recommandations à l’attention des décideurs et acteurs de terrain. «Ce rapport se structure autour des principaux secteurs visés par la stratégie sans prétendre en faire un état des lieux exhaustif. Ainsi, la PNPM a concentré son analyse et ses recommandations sur les domaines qu’elle connaît le mieux, de par son travail de terrain et de plaidoyer, à savoir le cadre réglementaire, la santé, l’éducation, la formation professionnelle, l’emploi, l’aide humanitaire et sociale, la gestion des flux et lutte contre la traite», notent les responsables de la plate-forme.