En décidant de renvoyer l’affaire du navire « Cherry Blossom » au fond, la cour sud-africaine rend une décision éminemment politique et commet un grave abus de pouvoir, estime le Groupe OCP dans un communiqué, dénonçant «une grave ingérence politique».
«Non seulement elle (la cour) s’arroge une compétence à statuer qui contrevient aux principes élémentaires du droit international mais, de surcroît, sa décision constitue une ingérence politique dans le processus mené sous l’égide du Conseil de Sécurité des Nations Unies », déplore l’OCP.
OCP et sa filiale Phosboucraa dénient à la cour sud-africaine toute légitimité à se prononcer sur le fond d’une affaire suivie au plus haut niveau international, souligne le communiqué.
Le 1er mai 2017, suite à une requête adressée par le « polisario », un juge sud-africain avait ordonné la saisie conservatoire d’une cargaison de phosphate en provenance de Phosboucraa, se traduisant par une immobilisation du navire à Port Elizabeth. Cette requête était fondée sur des allégations purement politiques, rappelle la même source.
Dans sa décision du 15 juin 2017, en décidant de renvoyer l’affaire sur le fond, et bien qu’admettant la complexité et le caractère international de la question, la cour sud-africaine s’est arrogé une compétence juridictionnelle en contradiction avec les principes élémentaires du droit international.
Le Groupe OCP, leader international engagé dans la sécurité alimentaire mondiale et le développement agricole de l’Afrique dans une démarche de partenariat Sud-Sud, accorde partout où il opère, une importance majeure à la durabilité de ses opérations, à l’égalité des chances en matière d’emploi, et aux bénéfices de ses opérations pour la région et la communauté locale.