Politique

«Notre campagne est basée sur un système solidaire»

ALM : Est-ce que votre parti couvre toutes les circonscriptions ?
Abdelkarim Benatiq : Non, le Parti travailliste ne couvrira pas toutes les circonscriptions du Maroc. Il en couvrira en fait uniquement 70.
Pour former la liste de nos candidats, nous avons mis des critères de sélection très strictes que nous avons tenus à respecter. Nous avons ainsi passé en revue les capacités de tous les candidats avant validation. Et nous avons finalement décidé de nous en tenir là. Nous sommes un parti nouvellement créé et nous souhaitons que notre image reste intacte auprès des électeurs. Le Parti travailliste a fait le choix de privilégier la qualité et de bâtir une image de marque qu’il veillera à préserver.

Comment évaluez-vous les chances de votre parti lors du prochain rendez-vous électoral ?
Je suis personnellement contre les pronostics. Le Parti travailliste est une formation politique qui vient de démarrer, il y a à peine quelques mois, ce qui rend difficile de faire des prévisions quant aux chances de ses candidats lors des prochaines législatives. Il faut être un parti vieux de 10 ou 15 ans pour se permettre un tel luxe.
Par ailleurs, je n’aime pas faire courir les gens derrière le rêve. Je préfère qu’ils restent motivés pour mener le combat jusqu’au bout.

Vous êtes un parti nouvellement créé. Qu’est-ce que vous avez prévu en matière de ressources pour le financement de la campagne électorale ?
En ce qui concerne les ressources financières, nous avons décidé d’instaurer un système solidaire qui devra permettre au parti de mener à bien la campagne électorale. Ainsi, chaque candidat aux élections a participé avec une somme de 30.000 DH. Ce qui devrait couvrir la presque totalité des charges du parti liées à la campagne électorale. En effet, ce système solidaire va permettre de prendre en charge 90 % du financement total. Le parti a par ailleurs préféré faire appel à la culture du secteur privé. Nous avons en outre centralisé toutes les actions au niveau de Rabat, notamment tout ce qui est imprimerie et traitement de l’information. Il s’agira ainsi d’une campagne unifiée basée sur un système solidaire.

Pourquoi avez-vous choisi de vous porter candidat dans la circonscription de Chellah à Rabat et comment évaluez-vous vos chances ?
En fait, je me suis engagé dans la circonscription de Chellah tout simplement parce que c’est mon quartier natal. Et comme je vous ai dit auparavant, je n’aime pas faire des pronostics. Je peux cependant vous assurer que je suis un homme de combat et que je me présente à ces législatives avec ma propre tactique, ma propre politique et ma propre stratégie. Si, demain, un autre candidat les remporte en toute transparence, je serai le premier à le féliciter.
L’essentiel pour moi est que ces élections soient libres et qu’elles renforcent la crédibilité des candidats auprès des électeurs.

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