Si les tendances idéologiques plaçaient Ahmed Zaïdi et Abdallah Baha à l’antinomie l’un de l’autre, une mort tragique dans un même endroit à un mois d’intervalle aura lié leurs deux noms à jamais.
Le 9 novembre 2014, Ahmed Zaïdi nous a quittés. Ce dirigeant socialiste s’était illustré ces derniers mois par son opposition virulente à Driss Lachgar, actuel premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP).
La tragique nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. Ahmed Zaïdi s’est noyé dans sa voiture, alors qu’il s’était engagé dans un tunnel sous la voie ferrée, qui à ce niveau était inondée par l’Oued Cherrat, en crue.
Les circonstances de l’accident ont suscité de nombreuses interrogations auxquelles sa famille a coupé court en refusant l’autopsie du corps.
Au même endroit, près de la ville de Bouznika, Abdellah Baha nous a quitté le 7 décembre 2014.
Le ministre d’Etat, un des plus proches collaborateurs d’Abdelilah Benkirane, est décédé dans un accident ferroviaire. Il a été percuté par un train alors qu’il tentait de traverser la voie ferrée au niveau de Oued Cherrat.
Pour mettre fin aux spéculations et aux rumeurs ayant entouré la mort de celui que l’on nommait la «boîte noire du PJD», le procureur de Casablanca a rendu publique sa décision de classer sans suite le décès du ministre d’Etat.