L’absence de candidatures féminines n’est pas un phénomène nouveau, puisqu’il a déjà marqué les précédentes élections législatives dans la région, ont indiqué des acteurs du mouvement associatif féminin.
Selon eux, cette absence ne reflète en aucun cas le rôle de la femme rifaine au sein du mouvement associatif, en particulier, et de la vie politique dans la province d’Al Hoceïma, en général. Fatima Zahra Ouazzani, présidente de l’association Amal pour le développement féminin à Béni Bou Frah, a estimé que les femmes, qui n’ont pas été sollicitées par les partis politiques pour présenter leurs candidatures aux élections, n’éprouvent aucun complexe, précisant que l’essentiel pour elles est de s’acquitter de leur devoir électoral de manière responsable. Les femmes rifaines préfèrent le travail sur le terrain, dont les résultats sont concrets et tangibles, plutôt que l’action politique, a-t-elle ajouté. De son côté, Najat Allach, présidente de l’association Tuya pour l’action féminine, a indiqué que même si la femme ne se porte pas candidate pour les élections législatives du 7 septembre, elle aura son mot à dire lors des prochaines échéances électorales, notant que les associations féminines de la région sont très actives et contribuent au développement local et à l’encadrement des citoyens. À noter que les femmes représentent 48% du corps électoral dans la province, soit 104.589 femmes sur un total de 217.838 inscrits.