Si le Maroc, aujourd’hui, veut accélérer sa cadence de développement, il est sûr que l’un des chantiers à propulser est le secteur de l’enseignement et de l’éducation. Conscient de l’impact de la mise à niveau de ce secteur, le gouvernement n’a cessé de multiplier ses efforts.
Des efforts certes louables mais qui nécessitent, de mener un plan stratégique capable de se pencher sur les diverses problématiques et handicaps. En secteur clé, l’enseignement et l’éducation relèvent aujourd’hui d’une affaire nationale. La région du Souss-Massa-Draa constitue une des zones à grand potentiel aussi bien humain qu’économique au niveau national. Cependant, comme toute région marocaine, les données à la fois géographiques que sociologiques font que le secteur connaît ses faiblesses. Si cette situation nécessite dans un premier temps de relever un diagnostic des différents points de forces et de faiblesse au niveau régional, force est de constater qu’au niveau régional, un réel engagement est en marche. Une stratégie qui se penche sur plusieurs pivots, passant de la formation des ressources humaines, la mise à niveau des établissements à la qualification de l’acte éducationnel.
L’équipement en nouvelles infrastructures et le développement des travaux au niveau des établissements scolaires ont été en tête des points d’intervention de la politique régionale.
En effet, au moment où plusieurs travaux à la fois d’élargissement, de création d’infrastructures et d’équipement ont été réalisés ou sont en cours de réalisation. Ces différents chantiers ouverts sont financés par plusieurs fonds de soutien à l’éducation et l’enseignement.
Ainsi, plusieurs projets viennent en tête de cette politique. Toutefois, la mise à niveau du secteur ne peut donner ses fruits qu’en se focalisant, outre l’équipement en infrastructure, sur la formation continue des ressources humaines. Dans ce sens, 1500 bénéficiaires ont été enregistrés dans le cadre de formations dispensées au cours de l’année 2007. Si plusieurs collaborations et jumelages ont été contractés notamment avec l’Académie de Bordeaux, les financements octroyés aussi bien par les fonds mondiaux et Nord East Fondation, plusieurs handicaps sont également à relever passant par le changement de la base de données «Garesco» sur laquelle reposait tous les projets par une nouvelle base «Sise» alors que plusieurs opérations de recensement reposaient sur la première base.
Dans le même sens, la valorisation des écoles qui fait un des pivots de cette politique se trouve devant des contraintes relatives à la difficulté de la mise en place d’un programme qui répond aux besoins de l’école marocaine, quoique plusieurs formations ont été déjà données par l’APEF (Association des professeurs enseignants en français). Le projet de jumelage avec l’Académie de Bordeaux est en train de connaître plusieurs handicaps notamment en matière de non stabilité et les préoccupations quotidiennes relatives au travail au sein de l’Académie des cadres et ressources opérant dans le projet.
Il est sans nul doute que l’Académie régionale est en train de fournir de grands efforts pour accompagner la mise à niveau et la valorisation de l’éducation et de l’enseignement et sur plusieurs chantiers ouverts.
Les données géographiques et la grande surface de la région faisant l’un des points rendant cette tâche des plus difficiles. Si la machine de développement est aujourd’hui en marche, il est nécessaire de venir à bout des différents handicaps. Les stratégies adoptées ne doivent en aucun cas passer outre un changement qualitatif de fond qui accompagne et répond aux exigences d’une société en mouvement, une société bien ancrée dans son ère et ses défis.