Après avoir remporté un grand succès à Tanger et à Laâyoune, c’était au tour de la ville d’Agadir d’être le troisième point d’escale du programme : «Les foulées de la volonté 2007». Conçu par la Fondation Jet Energy, ce dernier réunit, pour chacune de ses étapes à travers cinq villes du Royaume, 1200 enfants. Des petites courses qui seront couronnées par l’organisation d’une grande course internationale pour les enfants à Marrakech. Plus de 3000 enfants seront au rendez-vous pour prôner les valeurs du développement, de la solidarité et de la citoyenneté le 25 novembre.
La Fondation Jet Energy s’inscrit dans une logique d’accompagnement de l’Initiative nationale pour le développement humain. Le programme de cette année 2007 constitue donc un vrai défi pour cette Fondation puisqu’il intègre l’élan national de mobilisation pour le développement humain. Cette course aura donc cette année pour objectif de contribuer à la sensibilisation des citoyens marocains à l’éducation et la protection de l’enfance contre toutes les formes d’abus et d’exploitation. «L’organisation de cette édition autour du thème du VIH vient renforcer les campagnes de sensibilisation déjà existantes. Les enfants vont s’exprimer et attirer l’attention de la société sur leur droit à la scolarisation et surtout à la santé par le biais de cette compétition», déclare à AML Fatima Aouam, secrétaire générale de la Fondation.
En effet, parallèlement à cette course, le 14 juillet a connu le lancement d’une large campagne de sensibilisation et de lutte contre le Sida sur la corniche d’Agadir. Initiée par le ministère de la Santé, en partenariat avec l’Association de lutte contre le sida (ALSC-Agadir) et l’Association du sud contre le sida, cette campagne de sensibilisation s’adressait aux enfants mais également aux jeunes. Ainsi, le staff de l’ALCS a assuré des dépistages gratuits, tout en informant sur les vecteurs de la transmission de l’infection. L’association a également informé les bénéficiaires des différents moyens de prévention de la maladie tout en appelant au respect des droits des personnes vivant avec ce virus.
Cette course compte parmi ses préoccupations, celle de porter l’attention de la société sur les différentes formes d’exploitation que pourrait subir l’enfant, suite à la déscolarisation. «La déscolarisation constitue l’un des facteurs majeurs qui met les enfants à la portée du danger et de l’exploitation. Cette course, à laquelle participent des enfants de tous les milieux, tire la sonnette d’alarme sur ce fléau et offre à l’enfant la possibilité de pratiquer un sport, de véhiculer de nouvelles valeurs et d’identifier ses talents», souligne Fatima Aouam.












