Dans le cadre de la réalisation du plan d’action agricole régional relatif aux agrumes, et en collaboration avec la Chambre d’agriculture de Tadla-Azilal, l’ORMVAT (Office régional de mise en valeur agricole du Tadla) a organisé, jeudi 19 novembre, une journée d’étude sur les agrumes à Beni Mellal. Cette journée s’est tenue sous le thème «La situation actuelle et les perspectives d’avenir». A l’ouverture de cette rencontre, l’exposé de Otman Alaoui, chef du bureau horticole à l’ORMVAT a porté sur le secteur agrumicole au niveau de Tadla-Azilal. Ainsi, «le secteur des agrumes, à Tadla-Azilal, contribue au développement économique de la région où la production annuelle moyenne a atteint 260.000 tonnes, ce qui représente 17% de la production nationale. De surcroît, la superficie cultivée est de 13.363 hectares, soit 15% de la superficie nationale. Et de 2007 à 2009, la superficie cultivée est passée de 12.600 ha à 13.363 ha et le secteur des agrumes génère 1,3 million de journées de travail par an». Malgré les progrès réalisés dans le secteur des agrumes, il existe encore des contraintes qui entravent l’essor de ce secteur. Pour Kamal Benouna, directeur de l’ORMVAT à Fquih Ben Salah, «toutes les composantes du secteur des agrumes sont présentes aujourd’hui dans cette rencontre. Dans le cadre de la concrétisation du Plan Maroc Vert, sur le plan régional, nous sommes tenus de créer des unités d’exportation à Tadla-Azilal. En outre, le secteur n’est pas encore organisé dans la mesure où 70 à 80% de la production se vend sur place au lieu d’être exporté. Nous manquons d’usines d’emballage dans notre région. Les petits agriculteurs, les investisseurs et les exportateurs sont tenus de travailler en concertation pour que le secteur des agrumes s’améliore et s’organise». Par ailleurs, M’Hammed Riad, président de la Chambre d’Agriculture de Tadla-Azilal, a souligné que «notre région dispose de potentialités agricoles considérables. La production des agrumes, de bonne qualité a réalisé des progrès par rapport à l’an dernier. Mais il y a encore le problème de la commercialisation qui laisse beaucoup à désirer».