Dakhla : Relogement des habitants du quartier Ksikissat

L’opération de relogement des familles habitant au quartier Ksikissat a été lancée dimanche dernier et a porté sur 76 logements.
Ainsi, dans la ville de Dakhla, le wali de la région Oued Eddahab-Lagouira, gouverneur de la province de Oued Eddahab, Hamid Chabar, a procédé, dimanche dernier, à la remise des clefs de 76 nouveaux logements à des habitants du quartier Ksikissat, réalisé dans le cadre d’un programme de développement urbain et de relogement des habitants de bidonvilles pour une enveloppe de 16 millions de dirhams.
M. Chabar, qui était accompagné d’une délégation de parlementaires, des présidents de conseils élus et des Chambres professionnelles, de notables et chefs de tribus sahraouies, a également visité les chantiers de mise à niveau des quartiers Oum Tounssi, Al Ghoufrane et Ksikissat, dont les travaux ont mobilisé quelque 17 millions DH.
Ces chantiers comprennent, entre autres, des travaux de voirie, de raccordement au réseau d’assainissement liquide et d’éclairage public.
Le wali et la délégation l’accompagnant se sont également rendus sur le chantier des travaux de réaménagement du quartier Hay Essalam, avant de donner le coup d’envoi au projet de construction d’un centre d’accueil multiservices dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH).
Déjà la ville de Dakhla a réussi en janvier 2010 à éradiquer définitivement tous les bidonvilles existant sur son territoire depuis près de deux décennies, après l’élimination entière de 5.117 baraques, la réalisation de deux lotissements (Al-Wahda et Ennahda) sur une superficie totale de 160 ha et le recasement de plus de 25.000 personnes pour un montant global estimé à 328 millions DH.
D’après les responsables locaux de l’habitat, le secteur a connu de grandes transformations dans cette ville. En effet, un vaste programme de construction de logements a été réalisé depuis 1979, il a donné lieu aujourd’hui à des unités d’habitation structurant d’une façon harmonieuse les espaces urbains. Selon eux, l’Etat a conjugué ses efforts avec ceux du secteur privé par la création d’entreprises locales qui ont œuvré efficacement à la création d’un nouveau cadre de vie dans cette région.