L’Académie régionale de l’éducation et de la formation de Laâyoune-Boujdour-Sakia Elhamra a ainsi lancé, lundi 12 mars, des journées de formation continue axées sur la théorie et la pratique au profit des enseignants de la région . Ce cycle de formation se déroulera en deux étapes du 12 au 31 mars et du 9 au 14 avril. Trois groupes ont été constitués permettant aux établissements scolaires de bénéficier, à tour de rôle, de ce cycle de formation qui vise notamment l’amélioration de la qualité de l’enseignement dispensé aux élèves. Le premier groupe qui a commencé lundi se compose de 54 enseignants en provenance de 27 établissements de la région, à raison de deux par établissement ( lycée, collège et école primaire). Les deuxième et troisième groupes doivent bénéficier de ce programme en 2008 et 2009. La généralisation de la technologie dans les établissements scolaires, indiquent des responsables de l’enseignement à Laâyoune, est le principal objectif que vise le programme «Génie». C’est en 2005 que le programme «Génie» a été lancé avec pour objectif la généralisation de la technologie dans l’enseignement public. Il s’agit d’une étape importante dans l’édification de la réforme de l’enseignement engagée en 2000. Plus de 8600 établissements scolaires répartis sur l’ensemble du territoire national doivent bénéficier du programme.
D’ailleurs, les différents établissements scolaires de la région vont recevoir, dès cette semaine, des ordinateurs qui seront connectés à la toile de l’Internet. Chaque établissement, selon l’effectif de ses élèves, recevra 10 à 20 ordinateurs.
Par ailleurs, ce cycle de formation continue comprend 110 heures, dont 30 consacrées à la bureautique et 80 à la pédagogie didactique.
«On veut que les enseignants exploitent les éléments de la bureautique et les possibilités de l’Internet, pour améliorer le rendement», déclare à ALM Bahid Mohamed Said, chef de division de la gestion des ressources humaines et affaires administratives et financières de l’Académie de Laâyoune- Boujdour- Sakia El hamra. Il a expliqué que le capital humain constitue «le pilier de l’amélioration de la qualité de l’enseignement au Maroc». Pour les responsables, l’équipement des établissements scolaires en salles multimédia est devenue une nécessité et non pas un simple luxe, compte tenu du développement technologique que connaît actuellement le monde.