Cette rencontre visait à mettre en avant l’importance de cette compétition sportive internationale pour rehausser les ambitions dans les différents domaines économique, social et environnemental sur l’ensemble du territoire national.
Le Maroc est fortement engagé dans la transformation durable de son économie et de ses infrastructures liées à l’organisation de la Coupe du monde 2030. C’est dans ce contexte que s’est déroulée, mercredi 25 décembre, à Tanger, une table ronde sous le thème «La Coupe du monde et les questions de la durabilité». Cet événement, qui s’est tenu à l’initiative de l’Observatoire pour la protection de l’environnement et des monuments historiques (OPEMH) et l’Alliance marocaine pour le climat et le développement durable (AMCDD), constituait une première étape d’une série de rencontres entre les représentants de la société civile, les conseils élus et les départements concernés autour de ce même thème. Cette table ronde visait à mettre en avant l’importance de cette compétition sportive internationale pour rehausser les ambitions dans les différents domaines économique, social et environnemental sur le territoire national. Conformément aux Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI, «il y a une volonté de transformer la Coupe du monde 2030 en un projet sportif, économique et social, mais qui touche aussi à la santé et à l’environnement», a affirmé Abderrahim Ksiri, président de l’AMCDD et l’Association des enseignants des sciences de la vie et de la terre (AESVT).
Depuis l’annonce des trois pays hôtes de la Coupe du monde 2030, à savoir le Maroc, l’Espagne et le Portugal, le Royaume connaît l’accélération de grands chantiers déjà entamés dans le développement des infrastructures liées au renforcement des réseaux autoroutiers, routiers, lignes de grande vitesse (TGV), l’extension des aéroports, la modernisation du parc hôtelier et l’augmentation de la capacité litière,.., mais aussi de la mobilisation de toutes les parties pour la bonne marche des préparatifs et la réussite de cette compétition sportive à la hauteur des attentes au niveau international. Il en résulte «une grande implication de la société civile dans cette dynamique», a affirmé Abdelaziz Janati, président de l’OPEMH.
De son côté, Hassan Bahhar, directeur régional de l’environnement de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, a fait part qu’en prenant en considération la volonté politique d’assurer un développement durable et les exigences des cahiers des charges des événements de grande envergure, l’organisation de la Coupe du monde 2030 donnera certainement une impulsion positive aux différents chantiers déjà lancés dans les domaines de développement des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique dans le transport, de la gestion des déchets,… A l’instar de toutes les parties prenantes dans le cadre des préparatifs pour cette Coupe de football, le département de tutelle a tracé, selon l’intervenant, des objectifs ambitieux concernant l’organisation de ce grand rendez-vous sportif, alignés sur sa vision globale de transition énergétique et du développement durable. «Ce rendez-vous sportif représente une opportunité pour accélérer la mise en œuvre de notre stratégie», a souligné M. Bahhar.