La femme dans la vie politique

Organisée en partenariat avec le groupe des municipalités de Barcelone, cette rencontre vise, selon les organisateurs, à débattre des mécanismes à même de permettre la mise en place d’une stratégie efficiente qui mène à une implication qualitative et quantitative des femmes dans la vie publique.
Lors de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, étalée sur deux jours, Mme Zakia Lamrini, présidente de l’association Annakhil basée à Marrakech, a souligné qu’avec le nouveau Code de la famille, «la femme marocaine n’est plus seulement en position de réclamer des droits, elle est plutôt appelée à exercer, en tant que citoyenne, un ensemble de droits et de devoirs». S’il est de notre droit d’être fiers de ces acquis réalisés, a poursuivi Mme Lamrini, qui est également membre du conseil de la ville de Marrakech, il est aussi de notre devoir, en tant que gouvernement, partis et associations civiles, de consolider et d’enrichir ces acquis.
Elle a également estimé que le contexte de réformes au rythme duquel vit le pays a permis de reconsidérer le rôle de la famille, dans la mesure où le nouveau code de la famille, approuvé à l’unanimité par les deux chambres du parlement, constitue une forte impulsion au processus démocratique et à l’édification d’un Etat moderne et ouvert. De son côté, Mme Hayat Bennani, conseillère à la municipalité d’Ouarzazate, a fait savoir que le choix du thème de la femme et la participation à la vie publique «ne relève pas d’une spécificité féminine, mais d’un sentiment de responsabilité historique envers notre pays, étant donné qu’il n’y a point de liberté sans responsabilité». Il est vrai, a-t-elle ajouté, que plusieurs étapes ont été franchies sur la voie de l’intégration de la femme dans la vie publique.
Les participants à cette rencontre se sont penchés sur un ensemble de sujets relatifs au thème de la rencontre, en l’occurrence, «la femme dans l’espace culturel», «la femme dans les médias» et «la femme dans le paysage politique.