Oujda : Journées de formation pour l’industrie du fromage

L’amélioration de la productivité et de la qualité des produits laitiers passe par la contribution des chercheurs et des acteurs socio-économiques. Un travail d’accompagnement pour diversifier les opportunités de valorisation des produits des terroirs entre autres, mais aussi pour varier l’offre agricole et atténuer les aléas d’une climatologie instable qui prédit un stress hydrique de plus en plus constant. C’est ce qui ressort des exposés et interventions qui ont marqué les travaux de la deuxième édition des journées de l’entrepreneuriat dans le secteur laitier qui se sont clôturées mercredi à Oujda. De telles préoccupations incitent à la diversification de l’offre en matière de dérivés laitiers, notamment celle du fromage à base de lait de chèvre qui commence à être produit par plusieurs éleveurs de la région. La finalité étant de valoriser la production laitière par l’élaboration d’un produit plus stable et surtout apprécié pour ses propriétés nutritionnelles. Cependant, bien que la production laitière soit importante au niveau de l’Oriental, grâce à la contribution de trois coopératives à Oujda, Taourirt et Berkane, l’industrie fromagère en est encore à ses balbutiements. Constat qui a poussé plusieurs organismes à s’impliquer dans la valorisation de cette production. C’est le cas du travail de recherche commun entre l’Université Mohammed Ier d’Oujda et des universités belges dans le cadre des travaux réalisés par le CUDRO et la CUD. En somme, le développement de ce produit passe par l’implication de plusieurs partenaires au niveau de la généralisation de la culture entrepreneuriale et l’amélioration de la qualité par des mesures encourageantes. L’objectif exprimé par plusieurs intervenants lors des travaux de ces journées sur l’entrepreneuriat dans le secteur laitier est d’assurer au marché local des produits compétitifs. «La contribution de plusieurs intervenants est à la base de l’élan que connaît cette filière, notamment l’ensemble du département de l’agriculture, l’Office national de sécurité sanitaire,  l’Université pour ce qui est du volet recherche, le financement par l’Agence de développement de l’Oriental, l’Agence de développement social et le conseil de la région. Les bénéficiaires principaux étant l’agriculteur, l’éleveur et le milieu rural», a déclaré à ALM Abdeslam Asehraou, coordonnateur de ces journées. En parallèle, l’apport de l’Association initiative de développement rural (MAAK), qui se charge de l’accompagnement de près des producteurs de base du lait commence à donner ses fruits.